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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 18:00

CPE

L’exercice du métier de CPE, avec celui d’enseignant de classe, est sans doute l’un des plus difficiles. C’est un métier de contact et d’élaboration qui nécessite engagement et responsabilité. Dans la jungle des textes administratifs, quantité de sujets sont perçus comme complexes : les relations professionnelles, les notions de responsabilité civile et pénale, le statut de fonctionnaire, le déroulement de carrière... Au plan pédagogique aussi, les difficultés sont au rendez-vous. L’hétérogénéité scolaire est une réalité à laquelle il faut faire face. Il est pour nous impératif que l’Institution s’adapte enfin à ce contexte pour offrir des réponses plus satisfaisantes et que votre mission évolue.

Cette brochure, nous l’espérons, apportera quelques réponses aux nombreuses questions du métier. Notre Syndicat, le Syndicat des Enseignants-Unsa (SE-Unsa), est un lieu permanent d’échanges et de réflexions sur la profession, la pédagogie, la défense des droits et libertés. Pour nous, toutes les voies ­d’enseignement et tous leurs enseignants sont également dignes. Nous voulons que le service public d’Éducation soit efficace pour tous les élèves, que les Cpe soient mieux soutenus pour assurer leurs missions. Les valeurs d’entraide et de solidarité sont au cœur de notre démarche. Les responsables du SE-Unsa, enseignants comme vous, sont à votre disposition pour vous donner de plus amples informations, notamment sur les problèmes corporatifs (notations, mutations, congés…).

Que serait une société sans syndicat, c’est-à-dire une société sans vous ? Comme tous les enseignants, quels que soient leur lieu d’exercice et leur catégorie, vous avez vous-même votre place dans notre Syndica tsi vous le souhaitez. Nous vous invitons à promouvoir avec nous un syndicalisme de propositions qui ne dise ni non par principe, ni oui par habitude. En votant pour les listes présentées par le SE-Unsa aux élections professionnelles de décembre, vous aurez ainsi la possibilité pratique de renforcer nos idées et notre poids pour vous défendre face à l’administration et au ministère.


Luc Bérille


La suite de cette brochure peut être téléchargée dans notre espace adhérent.

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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 17:54
Richesse et complexité sont les deux mots qui résument le mieux votre métier de conseiller d’orientation-psychologue. Vous assumez des missions multiples, auprès de publics divers et avec des partenaires différents : vous êtes à la fois des spécialistes du conseil individuel en orientation et des conseillers techniques de l’équipe éducative. Vous exercez vos missions dans différents lieux, entre autres au Cio et dans les Eple. Dans la jungle des textes administratifs, quantité de questions se posent régulièrement à vous : relations professionnelles, notions de responsabilité civile et pénale, statut de fonctionnaire, déroulement de carrière, organisation des missions... Dans un contexte politique où l’orientation est souvent maltraitée et votre identité professionnelle menacée, notre Syndicat, le Syndicat des Enseignants de l’Unsansa), vous aide et vous défend.

Cette brochure, nous l’espérons, apportera quelques réponses aux nombreuses questions que vous ne manquez sans doute pas de vous poser. Le SE-Unsa est un lieu permanent d’échanges et de réflexions sur le métier, la pédagogie, l’orientation, la défense des droits et libertés. Pour nous, toutes les voies d’enseignement et tous les personnels, qu’ils soient d’éducation, d’enseignement, ou d’orientation, sont également dignes. Les valeurs d’entraide et de solidarité sont au cœur de notre démarche. Les responsables du SE-Unsa sont à votre disposition pour vous donner de plus amples informations, notamment sur les problèmes corporatifs (congés, évaluations, mutations, obligations de service...). (SE-U

Que serait une société sans syndicat, c’est-à-dire une société sans vous ? Vous avez vous-même votre place dans notre Syndicat si vous le souhaitez. Nous vous invitons à promouvoir avec nous un syndicalisme de propositions qui ne dise ni non par principe, ni oui par habitude. En votant pour les listes présentées par le SE-Unsa aux élections professionnelles de décembre, vous aurez ainsi la possibilité pratique de renforcer nos idées et notre poids pour vous défendre face à l’administration et au ministère.

La suite de cette brochure peut être téléchargée dans notre espace adhérent.

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13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 02:47

Les élections professionnelles des enseignants se sont déroulées dans le climat très particulier créé par la politique gouvernementale. La concentration des attaques contre l’Ecole et ses enseignants aura incontestablement marqué ce scrutin. La conséquence immédiatement visible en est l’accroissement notable de la participation. Les enseignants ont ainsi opposé un démenti cinglant aux allégations de M. Darcos mettant en doute la représentativité des organisations syndicales et leur capacité à rendre compte des inquiétudes et des attentes de la profession. Ils ont ainsi confirmé leur détermination à lutter contre la politique de destruction de l’école, détermination qu’ils avaient déjà exprimée le 19 octobre et le 20 novembre et qu’ils ont encore signifié en grand nombre hier. Monsieur le Ministre serait bien avisé au lieu de se concentrer sur la lecture des fiches établies par les renseignements généraux, d’écouter et encore mieux d’entendre les messages portés par les syndicats.

L’organisation dès le lendemain des élections professionnelles de rencontres entre le ministre et les organisations syndicales pouvaient donner à penser qu’on allait assister à un renouveau du dialogue social et à un infléchissement sur quelques points forts cristallisant les  oppositions. Las, la déception est grande. Alors que le fossé se creuse de jour en jour entre les enseignants du premier degré et leur ministre, que son discours n’est plus crédible, aucun acte significatif ne vient indiquer le moindre infléchissement. Refus d’organiser dans le champ de la maternelle une conférence de consensus sur la scolarisation des 2-3 ans, refus d’ouvrir une réflexion sur la scolarisation obligatoire à 3 ans, à l’école primaire, refus de revenir sur la « sédentarisation » des 3000 maîtres E et G. La seule proposition faite par un ministre frisant l’autisme est l’ouverture d’un groupe de travail sur l’aide spécialisée. Avec ou sans signature d’un protocole de discussion ? Pour y discuter de quoi ? Du miraculeux plan de formation en 5 ans de 40000 maîtres à la difficulté scolaire sorti d’on ne sait quel chapeau et annoncé dans un courrier à un parlementaire avant toute discussion avec la profession ?

Oui, curieuse conception du dialogue social… dont le Conseil Supérieur de l’Education fournit un exemple caricatural. Une fois de plus, cette séance sera l’occasion de dénoncer des méthodes qui même si elles deviennent routinières n’en sont pas moins inadmissibles. Absence de concertation avec l’ensemble des organisations représentatives. Seules celles qui sont d’accord avec vous ont droit à discuter de manière informée. Oui, curieuse conception du dialogue social dans lequel on choisit ses partenaires… Morcellement du dossier qui ne permet pas de porter un avis informé sur les textes : rappelons, CSE d’octobre : les décrets sans les arrêtés, CSE de novembre, les programmes sans les grilles horaires, aujourd’hui, les grilles horaires élèves sans les moyens d’enseignement correspondants)… Arrêté sur l’organisation des enseignements fourni en cours de séance de la CSL du 3 décembre, ne permettant pas le travail d’expertise de la commission dont c’est pourtant la mission.

Le SE-UNSA tient à exprimer solennellement son indignation devant le mépris dans lequel sont tenues les organisations syndicales. Mais il est vrai que l’exemple vient de très haut ! La rétention d’informations devient une stratégie délibérée de camouflage de la réalité d’une réforme sans moyens. Mais personne n’est dupe. Le roi est nu ! Et lui seul croit (peut-être) encore que ça ne se voit pas !

Le SE-UNSA demande le retrait du point 3 de l’ordre du jour, de façon à permettre un examen approfondi des dispositions du texte, des grilles horaires élèves, et l’élaboration de modifications qui garantissent les moyens d’enseignement nécessaires à la réussite de tous les élèves inscrits dans le cycle en trois ans conduisant au bac professionnel.

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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 03:07

Les Sénateurs ont abrogé le 10 décembre l’article 89 de la loi du 13 aout 2004. La loi « Carle » vient désormais se substituer à cet article régissant le financement de la scolarisation d’un élève dans une école privée sous contrat située sur une autre commune que celle de sa résidence.

Pour le SE-UNSA, ce texte, même s’il instaure une nouvelle obligation de financement qui n’existait pas avant l’article 89, est une avancée certaine.

En effet de 400 000 élèves concernés avec l’article 89, la nouvelle obligation ne touchera que quelques milliers d’élèves. La facture au profit du privé en sera considérablement allégée.

Le SE-UNSA a, seul ou avec le CNAL, pris une large part dans ce combat et n’est pas pour rien dans cette issue positive. C’est son travail de conviction et d’argumentation auprès des maires, des élus et des parlementaires qui a permis cette abrogation. Cependant nous ne pouvons nous réjouir que cette disparition de l’article 89 se traduise par une nouvelle obligation pour privé. C’est pourquoi nous examinerons très attentivement dès leur parution, la loi définitive ainsi que le décret prévu par celle-ci.

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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 19:59

Afin de mieux répondre aux besoins du ministère de l'Éducation Nationale, le processus de recrutement des enseignants est réformé, dans le premier degré comme dans le second degré selon les modalités suivantes :

  1. 1/Pour les étudiants qui se destinent à exercer en tant que professeur à l'école, au collège et dans les voies générale, technologique et professionnelle du lycée ou en tant que conseiller principal d'éducation (CPE) sont créés dès la session 2010 de nouveaux concours de recrutement de professeurs et de CPE au niveau du master. Ces concours sont le concours de recrutement de professeurs des écoles (CRPE), le certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré (CAPES) et le certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement technique (CAPET), le certificat d'aptitude au professorat d'éducation physique et sportive (CAPEPS), le concours d'accès au corps des professeurs de lycée professionnel (CAPLP) et le concours de recrutement de CPE. L'agrégation, quant à elle, recrutera également au niveau du master des professeurs qui sont appelés à enseigner en priorité dans les classes d'examen du lycée, les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), les sections de techniciens supérieurs (STS) et le premier cycle de l'université.
  2. 2/Ces nouveaux concours (en dehors de l'agrégation) seront définis autour des trois priorités déjà énoncées dans le rapport annexé de la loi pour l'avenir de l'école du 23 avril 2005 et qui servent de référence au cahier des charges de la formation des maîtres : la culture disciplinaire, la capacité à planifier et organiser un enseignement adapté à un niveau de classe et la connaissance du service public de l'éducation.
  3. 3/Ils seront organisés en fonction des principes directeurs suivants :
  • - Mieux distinguer ce qui relève des universités qui ont la responsabilité de la formation initiale de tous les étudiants se destinant au professorat jusqu'au niveau du master et ce qui relève de l'Éducation nationale qui a la responsabilité du recrutement, de l'adaptation au métier et de la formation continue des professeurs ;
  • - Passer dans les concours de recrutement de professeurs d'une logique de revalidation du niveau universitaire à une logique de recrutement conforme aux besoins de l'employeur ;
  • - Aller vers une meilleure harmonisation des conditions de recrutement des différentes catégories de professeurs en fixant de façon générale un même nombre d'épreuves et les mêmes types d'épreuves à tous les concours (hors agrégation) ;
  • - Assurer la prépondérance des coefficients des épreuves d'admission dont la finalité sera dorénavant de permettre de choisir les candidats les plus aptes à la fonction d'enseignant ou de CPE sur des critères d'ordre pédagogique et didactique ainsi que de connaissance du futur milieu d'exercice ;
  • - Impliquer dans le recrutement des personnels de direction, des membres de l'administration et de la hiérarchie de l'Éducation nationale ainsi que des membres de la société civile.
  1. 4/Il est prévu que les épreuves écrites d'admissibilité des nouveaux concours aient lieu à la fin du premier semestre de chaque année universitaire et que les épreuves orales d'admission se passent en juin.
  2. 5/Le référentiel de compétences professionnelles de l'enseignant figurant dans le cahier des charges de la formation des maîtres sera pris en compte dans la conception de toutes les épreuves des nouveaux concours.

 

 

I. Concours de recrutement de professeurs des écoles

 

Epreuves écrites d'admissibilité

Ces épreuves visent à apprécier comment le candidat réinvestit les connaissances disciplinaires acquises au cours de sa formation dans l'étude des programmes de l'enseignement primaire. La capacité du candidat à mener une réflexion sur l'épistémologie et l'histoire des disciplines concernées pourra faire l'objet d'une question spécifique dans une des deux épreuves d'admissibilité.

Le programme de ces épreuves est le programme de l'école primaire.

 

1°) Epreuve écrite de français et de culture humaniste

À partir d'un texte de deux à cinq pages ou d'un dossier ne dépassant pas dix pages portant sur un thème de littérature, d'histoire, de géographie, d'histoire des arts ou d'éducation civique et morale, le candidat :

  • - présente dans une composition son analyse du texte ou fait une note de synthèse du dossier ;
  • - traite de questions dans les domaines de la grammaire, de l'orthographe et du lexique en relation avec le texte ou le dossier ;
  • - peut avoir à répondre à une question portant sur l'épistémologie ou l'histoire d'une des disciplines concernées.

Durée de l'épreuve : 4 heures ; coefficient : 2.

 

2°) Epreuve écrite de mathématiques et de culture scientifique et technologique

L'épreuve comporte deux parties :

  • - dans la première partie, le candidat résout deux ou trois problèmes de mathématiques ;
  • - dans la seconde partie, le candidat analyse un document à caractère scientifique de deux pages maximum, et rédige des réponses argumentées aux questions posées ;

Dans l'une ou l'autre de ces parties, le candidat peut avoir à répondre à une question portant sur l'épistémologie ou l'histoire d'une des disciplines concernées.

Durée de l'épreuve : 4heures : coefficient : 2

 

 

Epreuves orales d'admission

1°) Epreuve orale prenant la forme d'un exercice pédagogique

Le programme de cette épreuve est le programme de l'école primaire.

Elle consiste en une leçon qui sera replacée dans sa progression disciplinaire et dans le déroulement d'une journée de classe dont le candidat précisera l'organisation. Le sujet de la leçon qui est tiré au sort par le candidat est extrait du programme d'une des disciplines enseignées à l'école primaire et précise le niveau de classe concerné. L'exposé suivi d'un entretien avec le jury doit faire apparaître les connaissances et la culture du candidat dans le domaine disciplinaire de la leçon, sa capacité à concevoir et organiser un enseignement dans une classe de l'école maternelle ou élémentaire et à expliquer et justifier ses choix pédagogiques et didactiques.

L'entretien avec le jury permet d'approfondir les points développés par le candidat, afin de vérifier son aptitude à concevoir et organiser un enseignement à l'école primaire.

Durée de l'épreuve : préparation : 3 heures ; exposé et entretien avec le jury : 1 heure ; coefficient : 3

 

2°) Epreuve d'entretien avec le jury

Cette épreuve prend appui sur un dossier de cinq pages maximum (étude de cas ou textes) fourni par le jury et portant sur les aspects concrets du fonctionnement du système éducatif. Elle consiste en un exposé suivi d'un entretien avec le jury. L'exposé porte sur l'analyse du dossier. L'entretien avec le jury permet de vérifier les connaissances du candidat relatives aux valeurs et aux exigences du service public, au système éducatif et à ses institutions et de manière plus générale à son aptitude à exercer le métier de professeur des écoles.

Durée de l'épreuve : préparation : 3 heures ; exposé et entretien avec le jury : 1 heure ; coefficient : 3

 

Pour pouvoir être recrutés dans le corps des professeurs des écoles, les candidats doivent justifier des quatre attestations suivantes : une attestation certifiant que le candidat sait nager au moins cinquante mètres ; une attestation certifiant la qualification du candidat en secourisme ; une attestation certifiant l'obtention du brevet informatique C2i ; une attestation certifiant la maîtrise d'une langue vivante étrangère au niveau C1 du cadre européen de référence.

 

 

II. Concours de recrutement de professeurs de collège et de lycée : CAPES/CAPET, CAPEPS, CAPLP et concours de recrutement de CPE

 

Epreuves écrites d'admissibilité

Ces épreuves portent sur la culture générale disciplinaire et visent à apprécier comment le candidat réinvestit les connaissances disciplinaires acquises au cours de sa formation dans l'étude des programmes de l'enseignement secondaire. La capacité du candidat à mener une réflexion sur l'épistémologie et l'histoire de sa (ses) discipline(s) pourra faire l'objet d'une question spécifique dans une des deux épreuves d'admissibilité.

Le programme de ces épreuves est constitué des programmes du collège, du lycée et des classes postbaccalauréat du lycée pour la discipline ou le groupe de disciplines concernées. Si le nombre des disciplines d'un concours est supérieur à deux, il sera procédé pour chaque session à un tirage au sort le jour de l'épreuve pour déterminer les disciplines qui seront effectivement proposées aux épreuves d'admissibilité. Le niveau d'exigence disciplinaire pour ces deux épreuves sera celui de la licence.

 

Il y aura deux épreuves écrites pour tous les concours.

1°) Première épreuve écrite d'admissibilité : durée : 5 heures ; coefficient : 2

2°) Deuxième épreuve écrite d'admissibilité : durée : 5 heures ; coefficient : 2

 

Les modalités des épreuves seront précisées pour chaque discipline ou groupe de disciplines à partir du cadrage national indiqué ci-dessus.

 

 

Epreuves orales d'admission

1°) Epreuve orale prenant la forme d'un exercice pédagogique

Cette épreuve consiste en une leçon où le candidat doit présenter une question tirée du programme de collège, de lycée ou des classes post-baccalauréat du lycée dans la discipline ou groupe de disciplines considérées en l'adaptant à un niveau de classe donné et en l'inscrivant dans une progression disciplinaire. Il peut également être demandé au candidat de traiter la question à deux niveaux de la scolarité (collège ou lycée) ou pour deux parcours du lycée. Dans tous les cas, le candidat sera amené à expliquer les choix de nature pédagogique et didactique qu'il aura opérés dans le traitement de sa leçon.

Pour certaines disciplines, dont les conditions d'exercice le justifient, il sera possible de proposer un second volet à cette épreuve.

Durée de l'épreuve : préparation : 3 heures ; exposé et entretien avec le jury : 1 heure ; coefficient : 3

 

2°) Epreuve d'entretien avec le jury

Cette épreuve prend appui sur un dossier de cinq pages maximum (étude de cas ou textes) fourni par le jury et portant sur les aspects concrets du fonctionnement du système éducatif. Elle consiste en un exposé suivi d'un entretien avec le jury. L'exposé porte sur l'analyse du dossier. L'entretien avec le jury permet de vérifier les connaissances du candidat relatives aux valeurs et aux exigences du service public, au système éducatif et à ses institutions et de manière plus générale à son aptitude à exercer le métier de professeur de collège et de lycée.

Durée de l'épreuve : préparation : 3 heures ; exposé et entretien avec le jury : 1 heure ; coefficient : 3

 

Les concours du CAPES de documentation, des CAPLP et de CPE respecteront les modalités générales arrêtées pour les concours du CAPES et du CAPET en introduisant les adaptations nécessaires.

 

 

III. Concours de l'agrégation

 

Les épreuves et programmes des concours de l'agrégation sont maintenus en l'état, mais une des épreuves orales actuelles sera infléchie dans le sens de l'épreuve orale prenant la forme d'un exercice pédagogique proposée pour les nouveaux concours de recrutement de professeurs.

On y ajoutera l'épreuve d'entretien avec le jury.

Pour que la préparation aux épreuves du concours de l'agrégation puisse s'intégrer dans les deux années du master, le programme sera arrêté dans toutes les disciplines pour une période d'au moins deux ans.

 

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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 19:54

Le ministre de l'Education nationale a reçu une délégation de l’UNSA Education le vendredi 5 décembre. La déception l’emporte : le ministre n’a pas pris la mesure de la crise ouverte avec les personnels, les jeunes et les parents d’élèves. L’UNSA Education a dénoncé la conception limitée au dialogue social soutenue par le ministre. La fédération UNSA Education a rappelé son opposition aux coupes budgétaires, à la dénaturation des RASED, aux propos sur l’école maternelle. Elle a demandé sur le collège, le lycée et la formation des enseignants des précisions qu’elle n’a pas obtenues. Pour l’UNSA Education, l’investissement éducatif doit être une priorité. Le ministre comme le président de la République ont tort de l’ignorer.

 

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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 19:21

Prévention de l'illettrisme et élèves en difficulté de lecture : des pratiques, des témoignages, des conseils : www.bienlire.education.fr

Promotions des initiatives pédagogiques par internet : www.cartables.net

Le nouveau site de la main à la pâte facilite l'accès aux ressources et au travail collectif. : lamap.inrp.fr

Sciences
www.lahulotte.fr
www.soleil.info
www.cite-sciences.fr

TICE
www.tematice.fr
spip-edu.edres74.net

Journal scolaire en ligne
cyberechos.creteil.iufm.fr
www.crdp.ac-lyon.fr
www2.ac-lille.fr
www.cndp.fr/secondaire
www.ac-paris.fr
www.cepec.org

CINEMA
www.zerodeconduite.net

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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 18:32

Les élections professionnelles des enseignants se sont déroulées dans le climat très particulier créé par la politique gouvernementale. La concentration des attaques contre l’Ecole et ses enseignants aura incontestablement marqué ce scrutin. La première conséquence en est l’accroissement notable de la participation. Les enseignants ont ainsi opposé un démenti cinglant aux allégations de M. Darcos mettant en doute le caractère représentatif des organisations syndicales.

Dans le premier degré, l’acharnement du ministère a creusé un fossé profond entre lui et les enseignants des écoles. Ce contexte d’exacerbation voulu sciemment par le ministre a été entretenu par la part très réduite laissée au dialogue social. Cette situation ne pouvait que créer un terrain électoral difficile pour le syndicalisme réformiste incarné par le SE-UNSA qui avait refusé de dissocier opposition et proposition. Elle favorisait a contrario et le vote radical, et le vote « légitimiste » pour le syndicat déjà le plus représentatif. C’est ce qu’ont traduit les résultats de l’élection à la CAPN des enseignants des écoles où le SE-UNSA, s’il maintient ses 3 sièges, enregistre une érosion de 1,6 point, le SGEN-CFDT disparait de la commission nationale, tandis que SUD et le SNUIPP progressent logiquement.

Dans le second degré, si le contexte général de la politique gouvernementale est évidemment identique, ses réfractions ne sont pas de même nature. Le ressentiment des enseignants des collèges et lycées, pour réel qu’il soit, n’a pas atteint le même degré de cristallisation. Les résultats du SE-UNSA dans les différents corps du secondaire confirment son travail patient d’implantation, notamment parmi les certifiés où il gagne un siège en CAPN. Il est le syndicat qui, avec un gain de 1,32 point, progresse le plus.

Au total, avec une légère progression de 0,15 point sur la totalité des commissions nationales tous niveaux confondus, le SE-UNSA s’affirme bien comme la seconde force de l’enseignement.

Le syndicat remercie les plus de 70 000 électeurs qui lui ont manifesté leur confiance. Fort de ce résultat, il consacrera toutes ses forces pour faire vivre et progresser son combat.

Paris, le 6 decembre 2008

Luc BERILLE
Secrétaire Général

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6 décembre 2008 6 06 /12 /décembre /2008 15:48

En 2004, un ado de 15 ans avait perdu la vie lors d’une course d’école sur l’Ardèche. Le 2 décembre, le procès des deux maîtres impliqués a repris à Vevey après neuf mois d’interruption. Toute la profession retient son souffle.

Rappels des faits

Quinze élèves de neuvième année sont inscrits pour cette sortie assimilée à une course d’école. La journée démarre assez mal, car peu avant le départ, l’accompagnateur qui devait se joindre au maître de classe et qui n’est pas enseignant se désiste pour des raisons professionnelles.

Ce 15 septembre 2004 à cinq heures du matin, c’est donc le prof tout seul – ou presque puisqu’il y a aussi le chauffeur du minibus – qui va chercher à leur domicile les ados pour ce voyage de plusieurs centaines de kilomètres.

Un voyage qu’il accomplira seul à seul avec Cédric dans sa voiture personnelle, faute de place dans le bus.

La petite équipe prend du retard et n’arrive au bord de la rivière Ardèche qu’en fin d’après-midi

L’enseignant autorise alors les jeunes à se baigner dans le cours d’eau, large à cet endroit d’une cinquantaine de mètres.

Un groupe entreprend de gagner l’autre rive, pour jouer à plonger depuis un rocher. Le maître de classe reste sur la berge avec le chauffeur. Il prend des photos souvenir. Il ne réagit pas tout de suite lorsque des cris lui parviennent de la rivière. «M’sieur, Cédric a coulé!», crie une fille. Le prof croit d’abord à une plaisanterie. Puis il réalise que c’est sérieux.

Il court à l’eau en se déshabillant, plonge, mais il est trop tard.

Le corps du jeune homme sera retrouvé par huit mètres de fond, une dizaine de mètres en avant de l’arche de pierre de Pont d’Arc.
Selon ses camarades qui nageaient avec lui, Cédric aurait été surpris par le courant de la rivière.


Eléments à prendre en compte  

Trois cents mètres en nage libre et quinze mètres sous l’eau sinon pas de canoë. Voilà pour la théorie.

 La pratique, c’est une autre histoire. Les maîtres de sport sont les premiers à le dire. Ils y croient si peu qu’ils oublient d’insister sur ce point lorsqu’on les consulte pour connaître les aptitudes des élèves d’une classe projetant d’aller pagayer sur une rivière.

 C’est que les technocrates qui ont édicté ces directives ont oublié de préciser les conditions de ce test. Il est effectué à peu près n’importe comment puis interprété en totale subjectivité.

Dans la reprise hier du procès des deux enseignants accusés d’homicide par négligence après la noyade de Cédric, 15 ans, personne ne s’est convaincu que l’adolescent serait encore en vie s’il avait réussi son test de natation en apnée.

Le prof de sport resté à Montreux aurait dû bien sûr dire au maître accompagnant seul avec un chauffeur la classe de seize jeunes que Cédric n’était pas apte à faire du canoë dans le cadre de l’école. Mais sa collègue responsable de la gym des filles n’avait elle non plus pas averti qu’aucune des six demoiselles présentes n’avait réussi cet examen en piscine.


Le milieu craint l’avènement d’un juridisme à l’Américaine

Le drame de 2004 a laissé des traces chez les enseignants. Pas de psychose cependant: les sorties sportives et autres camps de ski sont encore largement en vogue.

Jacques Daniélou, président de la Société pédagogique vaudoise (SPV), relate qu’il doit régulièrement rassurer ses collègues: «L’idée qu’une sortie peut déboucher sur un procès engendre une crispation. Mais je tente d’expliquer qu’en cas d’accident, la justice intervient automatiquement et qu’il n’y a pas lieu de se sentir coupable d’entrée de jeu.»

Coprésident de l’Association vaudoise d’éducation physique scolaire, Serge Weber confirme: «Certains de mes collègues ont décidé de prendre moins de risques, mais la plupart continuent comme avant. Simplement, nous faisons davantage attention avec les marches à suivre. Nous rédigeons des circulaires détaillées et sommes plus précis sur les questions juridiques. En bref, nous soignons la communication. Moi, je continue d’organiser toutes sortes de camps, de ski, de ski de fond, de vélo. de randonnée, etc.»

Et un collègue de préciser  «Tout ce que je peux dire, c’est que les balises juridiques se sont peu à peu posées. Bien sûr, il y a toujours des risques, mais avec un bon respect des consignes et du bon sens, les choses se passent bien.»

Affaire à suivre.

 

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6 décembre 2008 6 06 /12 /décembre /2008 00:02

Le Se-UNSA guadeloupe vous remercie d’avoir voté pour ses listes :

1/ CAPN
Nombre d’électeurs inscrits 3425

Nombre de votants 2197

Nbre de votes annulés (blancs ou nuls) 153

Nbre de suffrages exprimés 2044(A)

 

CFDT (SGEN) 12(1)

SUD EDUCATION 26(2)

CGT (UNSEN) 9(3)

CFTC (SCENRAC) 4(4)

FO (SNUDI) 24(5)

UNSA (SE) 737(6)

CGC (@venir Ecoles) 13(7)

FAEN (SNEP – SNCL) 150(8)

FSU (SNUIPP) 1047(9)

CSEN (SNE) 22(10)


2/ CAPD
Nombre de votants 2197

Se-UNSA: 3 commissaires

Speg:          2 commissaires

Sncl:           0 commissaire

Snuipp:       5 commissaires


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