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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 19:29

Les premières propositions de Vincent Peillon ne sont pas acceptables. Il est temps que des négociations s'ouvrent.

 

Un principe : le progrès pour les élèves ET leurs enseignants

 

Pour le SE-Unsa, aménager les rythmes c'est conjuguer intérêt des élèves et intérêt des enseignants. Cette réforme doit être synonyme de progrès pour les enseignants du 1er degré en prenant mieux en compte les différentes dimensions de leur métier. Évolution doit rimer avec amélioration des conditions de travail.

 

• Les obligations de service des enseignants doivent mieux prendre en compte la globalité de leur travail.

La proposition de 25 heures en présence de la classe entière est inacceptable. La situation actuelle des 24 heures ne doit pas être dépassée. Dans le cadre d’une réorganisation de la semaine scolaire, le SE-Unsa revendique le passage à 23 heures hebdomadaires d’enseignement en classe entière. Les temps d’animations pédagogiques, de jours de prérentrée, de journée de solidarité, d’aide personnalisée… doivent être revus à la baisse.

 

• Des contreparties financières pour la perte de pouvoir d’achat doivent être garanties.


L’introduction d’une journée supplémentaire occasionne des frais supplémentaires (transports, garde de jeunes enfants…). Cette perte de pouvoir d’achat doit être compensée.

 

• Des programmes scolaires repensés
.

Il y a urgence à revoir les programmes de 2008. La réorganisation de la semaine impose de les repenser et de les alléger.

 

• Des pratiques pédagogiques "libérées".


Il y a urgence à passer de l’injonction à la confiance, de l’accumulation des contrôles tatillons à la liberté pédagogique. Les tâches inutiles doivent disparaître.

 

• Un temps péri-scolaire utile.


Les activités péri-éducatives annoncées, culturelles, artistiques ou sportives, doivent se mettre en oeuvre. Elles doivent ouvrir droit à paiement d’heures supplémentaires pour les enseignants volontaires.

 

• Une évaluation du dispositif mis en œuvre
.

Un comité de suivi devra évaluer la pertinence des dispositifs mis en œuvre et le cas échéant les retravailler.

 

• La juste reconnaissance des enseignants du 1er degré.


Dès 2013, le SE-Unsa revendique :
 une amélioration de l’accès à la hors-classe des PE
 et la mise en place d’une indemnité de suivi des élèves.

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 14:26

Peu d’annonces concernant la vie scolaire, la place des CPE, un flou certain concernant les rôles des uns et des autres comme par exemple dans la lutte contre le décrochage...

Pour l'heure, beaucoup de sujets tournent autour des rythmes et de l’organisation de l’école primaire avec des scénarios qui demandent déjà à être revus et corrigés car ils ne satisfont pas.

Le secondaire est peu abordé actuellement et la Vie scolaire guère plus. Il y a bien eu pourtant plusieurs séances de travail sur la vie scolaire et la citoyenneté qui ont donné lieu à des échanges intéressants. Quelques pistes avaient été explorées sur le rapport à l’apprentissage et la citoyenneté avec la création d’un Conseil de la vie collégienne qui devrait être reconnu. 

Parmi les décisions assurées, la simplification du LPC est actée par un texte passé en Conseil supérieur de l’Education le 24 octobre.

Il faut noter l’arrêt probable de la note de vie scolaire, une harmonisation des règlements intérieurs à partir d’une charte nationale.

A la proposition de mise en place d’un référent « décrochage » dans certains établissements connaissant un taux de décrocheurs élevé, nous avons rappelé que le CPE ne doit pas être oublié dans ce contexte.

Sur ce volet anti-décrochage, quelques précisions d’accompagnements ont été données :

  • volet prévention du décrochage dans les projets d’établissement ;
  • création de réseaux formation-emploi sur les territoires pour organiser le droit au retour en formation ;
  • accompagnement de chaque jeune pris en charge par un tuteur.

Enfin, l’assurance que la formation initiale et continue va retrouver une place, avec la création des ESPE (écoles supérieures du professorat et de l'éducation) et la révision probable des référentiels « métiers ».

Malgré tout, peu de concret pour l’instant et nous faisons le constat que le collège est plutôt le parent pauvre de la refondation.    

On peut regretter, même si nous ne sommes pas entrés dans le vif du sujet sur le secondaire, le peu de visibilité qui nous est offert actuellement. D’autant que, quand le rapport revendique « une école plus juste et bienveillante », il envoie un message qui peut susciter notre intérêt. Les CPE, familiers de ces deux concepts qui les guident tout au long de leurs parcours d’éducateur, se sentent naturellement et fonctionnellement concernés.

En attendant d’en savoir plus restons patients et vigilants, pour le moment les aspects concrets de la refondation depuis quatre mois se perçoivent dans :

  • les recrutements de CPE (liste complémentaire de juillet 2012) et d’AED (rentrée de septembre)
  • dans un meilleur potentiel de recrutement en 2012 - 2013
  • et l'ouverture d'un concours réservé. 

Pour les CPE et les concours 2012 – 2013 qui concernent la première phase (admissibilité de novembre), les chiffres sont tombés avec 420 postes de CPE dont 300 au concours externe, 60 à l’interne et au réservé, (voir tableau).

Pour la deuxième phase avec des concours au niveau du M1 en juin 2013 nous n’avons pas d’éléments chiffrés pour les corps à ce jour.       

 A suivre.

CPE évolution des places aux concours entre 2000 et 2013.

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 18:22

Le ministre a proposé plusieurs mesures permettant un assouplissement du cursus unique de 3 ans pour le bac professionnel. Il s’agirait de proposer aux élèves les plus en difficulté un parcours en 4 ans. Sous quelle forme concrète ? Un groupe de travail devrait se réunir dans les semaines à venir.

Le SE-Unsa a toujours dénoncé la rigidité du cursus 3 ans inadapté aux jeunes les plus fragiles parfois orientés en bac Pro parce qu’ils n’ont pas trouvé d’affectation en CAP.

Les conséquences du cursus trois ans imposé à tous sont visibles : forte érosion des effectifs en seconde et première (14% environ), baisse significative du pourcentage de réussite au bac (-5,6 % en 2012). De plus, un quart des jeunes n’obtient pas le CAP ou BEP intermédiaires dans le cursus du bac pro. Il faut réagir !

Pour limiter les orientations subies, le ministre propose de créer une seconde professionnelle de détermination à côté des secondes spécialisées. Cette proposition séduisante paraît toutefois peu réaliste car elle suppose une offre de formation de proximité suffisamment riche et diversifiée pour présenter un véritable choix de champs professionnels.

Dans ce cadre, une augmentation des PFMP de 22 à 24 semaines est envisagée. Cela serait assorti d’une limitation à 4 semaines en seconde soit 20 semaines sur la fin du cycle.
Compte tenu des difficultés à placer les élèves en stage, cette augmentation parait malvenue. De plus cela supprimerait 2 semaines de cours et le cursus serait donc réduit à 82 semaines. L’horaire hebdomadaire élève déjà très lourd s'en trouverait augmenté.

Le SE-Unsa continuera de revendiquer la mise en œuvre d’un véritable parcours 4 ans de proximité. Pour cela, il faudra créer des CAP en nombre suffisant et une formation post - seconde bac pro d’un an, en BEP ou  CAP dans chaque établissement.

Quoi qu’il en soit, la réussite des élèves et la sécurisation des parcours passent par une offre diversifiée de proximité.

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 00:26

Le Ministre a fait plusieurs propositions. Si les objectifs sont louables, l'opérationnalité des mesures pose question.

  • Garantir un diplôme de niveau V, pour tous, via la mise en place de modules de rattrapage de 3 semaines en substitution de 3 semaines de PFMP. Il est aussi envisagé de transformer les épreuves intermédiaires en un sous-ensemble du Bac.

--> Pour le SE-Unsa, ces propositions suscitent de nombreuses interrogations. Les modules seront-ils obligatoires ? Qui les assurera ? Sur quelle période ? Comment imbriquer la certification intermédiaire comme un sous-ensemble ?

  • Améliorer la réussite au Bac Pro, à travers une réduction des CCF et la prise en compte de la certification intermédiaire comme sous-épreuves du Bac Pro.

--> Le SE-Unsa est favorable depuis longtemps à la remise à plat des modalités de certification mais nous serons exigeants lors des discussions sur ces futures modalités. L'allègement de la certification ne doit pas aboutir à une décrédibilisation du diplôme ou à un processus complexe et difficilement applicable. Il nous paraîtrait judicieux, dans un souci de crédibilité et de cohérence, d’équilibrer les évaluations ponctuelles avec le contrôle continu et le CCF.

  • Améliorer la poursuite d'études avec la création de modules spécifiques effectués à la place de 3 semaines de PFMP.

--> Pourquoi pas ! Mais à condition de ne pas envoyer les élèves en masse en BTS et sous réserve de mettre en place des moyens d'accompagnement pour favoriser l'adaptation des élèves. Il reste aussi à voir la faisabilité...

Par ailleurs, le SE-Unsa s’interroge sur les conséquences de la réorganisation des périodes de formation en entreprise. Nous attendons la déclinaison de celle-ci pour vérifier les effets sur la globalisation des horaires élèves sur les 3 années. Nous revendiquerons une répartition annuelle des horaires avec une grille indicative hebdomadaire afin d’obtenir plus de transparence dans les DHG et leur répartition par discipline.

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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 18:17

Pas une ligne sur le rapport, pas d’échanges en début de semaine dernière sur la place de l’EPS et du sport scolaire à l’Ecole. Pourtant directement impactée par cette refondation, le débat doit avoir lieu :

  • Le passage à 4,5 jours de classe à l’école aura des conséquences sur l’USEP dans le primaire.
  • Les récents rapports de la cour des comptes et de l’Inspection générale prouvent qu’une refonte de l’Unss doit s’engager en profondeur.
  • Le manque d’activité des jeunes générations provoque une hausse sensible de l’obésité qui peut être compensé par une réorientation de l’EPS.
  • Le professeur d’EPS n’est toujours pas certifié : le SE-Unsa a des propositions pour ce changement de corps d’appartenance pour une rémunération équitable et une longueur de carrière équivalente.

Les chantiers ne manquent pas et pourtant pas un mot, pas une phrase dans les propositions du gouvernement !
Le SE-Unsa demande l’ouverture rapide d’une concertation sur le sport scolaire dans son ensemble.
Le SE-Unsa demande une réflexion sur la place de l’EPS à l’école mais également dans la formation des Enseignants.
Le SE-Unsa propose un alignement du statut des professeurs d’EPS vers un statut de certifié comprenant le sport scolaire.

Retrouvez la contribution du SE-Unsa pour une EPS nouvelle et un sport scolaire rénové en cliquant ici.

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 07:09

Réuni le 17 octobre, le collectif RASED dont fait partie le SE-Unsa s'est inquiété de l'absence de toute référence aux enseignants spécialisés en général et aux RASED en particulier dans le rapport sur la Refondation et les propos du ministre.

Lors du lancement de la phase de négociations, les organisations syndicales ont interpellé le ministre de l'Education Nationale sur ce silence concernant les RASED et les dispositifs de prise en charge des élèves en difficulté. Ce dernier a indiqué avoir demandé un rapport sur ce sujet à l'IGEN.

Le collectif RASED a rédigé un communiqué de presse pour rappeler le rôle indispensable de ces collègues dans la réussite des élèves et a de nouveau demandé à être reçu au ministère.

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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 01:13

« Sur le lycéela concertation a été pauvre ». Il y avait une pointe de regret dans la voix de Vincent Peillon lorsqu’il a fait ce constat devant le Conseil Supérieur de l’Education.

Pourtant, cette « pauvreté » a une explication bien simple : les enseignants de lycée ont aujourd’hui besoin de sérénité. La mise en place de la réforme du lycée s’est faite dans des conditions calamiteuses. Entre suppressions de postes et formation (très) insuffisante, les personnels ont été mis à rude épreuve.

Actuellement, ce dont les enseignants ont besoin c’est de temps et de perspectives claires. Pas d’un nouveau chamboulement. Nous avons juste besoin de pouvoir faire correctement notre travail. Le ministre a annoncé qu’il ne toucherait pas au lycée dans l’immédiat. C’est un point positif.

Pour l’avenir, Vincent Peillon a déclaré qu’il réouvrirait le dossier du lycée. A ce moment, le SE-Unsa sera présent et portera comme toujours ses propositions. Nous avons des propositions constructives pour lutter contre les hiérarchies, assurer plus de justice sociale, mieux diffuser les enseignements technologiques etc.

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 23:39

La phase de concertation achevée, François Hollande, mardi 9 octobre, et Vincent Peillon, jeudi 11 octobre, ont présenté à la communauté éducative les propositions qu’ils retiennent pour refonder l’École.

Ils affirment la priorité de la Nation à l’Ecole pour qu’elle puisse tenir la promesse de démocratisation. Cette option politique majeure se traduira par une loi de programmation qui sera présentée en Conseil des Ministres à la fin décembre. Avec 60 000 poses supplémentaires sur la mandature, elle concrétisera l’engagement de la nation en faveur de son Ecole et sera accompagnée d’un texte d’orientation qui fixera les grands principes de la Refondation. Le Président et le ministre affichent leur détermination à combattre les inégalités qui minent l’école républicaine et à promouvoir la réussite de tous. Tous deux valident une nouvelle organisation de l’école : la scolarité obligatoire autour du socle commun redéfini, la formation diversifiée ( bac-3 /bac+3). Cette vision, nous la partageons.

Reste à concrétiser cette ambition avec l’ensemble des personnels. L’ouverture d’une phase de négociations avec les organisations syndicales représentatives dès la semaine prochaine répond à notre attente. Pour le SE-Unsa, la mise en œuvre concrète des propositions devra être l’occasion d’une amélioration des conditions de travail des enseignants dans une école de la confiance et de la responsabilité.
 

Les propositions retenues par le gouvernement
pour la rentrée 2013

Formation initiale

  • Ouverture des Ecoles Supérieures du Professorat et de l’Education, intégrées à l’université. Elles devront rétablir une entrée progressive dans le métier et assurer une formation professionnalisante.
  • La nature et la place des épreuves du concours de recrutement feront l’objet de discussions la semaine prochaine.
  • Mise en place de pré-recrutements

Le SE-Unsa ne peut que saluer la restauration d’une formation initiale professionnalisante. Les moyens limités et l’urgence de boucler le dossier pour une ouverture en 2013 permettront-ils de mettre en place une formation à la hauteur des enjeux auxquels est confronté notre système éducatif ? Le SE-Unsa défendra une approche exigeante et ambitieuse de la formation pour l’Ecole du XXIème siècle.


Priorité à l’école primaire

  • Scolarisation des moins de 3 ans dans des conditions adaptées dans les territoires en difficulté
  • Plus de maîtres que de classes dans les écoles des territoires en difficulté en CP/CE1 dans un premier temps
  • Évolutions pédagogiques : devoirs faits à l’école, évaluation formative, redoublements réduits.

Cette priorité pédagogique et budgétaire est nécessaire. Pour peser sensiblement sur la réussite des élèves, elle doit se conjuguer avec un accompagnement des enseignants et rétablissement de la confiance. D’autre part, l’absence des aides spécialisées dans le rapport de la concertation comme dans les propos du ministre et du président est particulièrement inquiétante. On ne résoudra pas la grande difficulté scolaire sans les aides spécialisées.


Rythmes scolaires

  • Semaine de 4 jours et demi à l’école primaire.
  • Nouvelle organisation de la journée éducative de l’élève : accompagnement des élèves dans des activités péri-scolaires, développement de la pratique culturelle et sportive, accompagnement aux devoirs, mise en place de projets éducatifs territoriaux.

C’est la mesure qui suscite le plus d’inquiétudes dans la profession. Plus de jours, on a compris. Mais plus ou moins d’heures de service ? Avec ou sans contreparties ? Pour le SE-Unsa, le ministre doit dévoiler ses intentions sur l’organisation concrète et ouvrir rapidement des négociations. Les enseignants sont légitimes à exiger aussi une amélioration de leurs conditions de travail qui se sont nettement dégradées ces dernières années.


Éducation prioritaire

  • Abandon de la labellisation au profit de « l’aide personnalisée aux établissements » : différencier, dans le cadre de leur contrat d’objectifs, les moyens en fonction des spécificités territoriales, sociales et scolaires de chacun des établissements
  • Affecter dans les territoires en difficulté des enseignants expérimentés sur la base du volontariat en leur accordant de meilleures conditions de travail

Pour Vincent Peillon, le passage à la nouvelle logique devrait apporter plus de moyens aux établissements les plus sinistrés et éviter les effets de seuil. Le SE-Unsa souhaite toutefois qu’une politique particulière soit mise en place dans un cadre interministériel en lien avec la politique de la ville. Les propositions ne prennent pas en compte la logique de réseaux. Le SE-Unsa demande qu’elle soit conservée et même étendue à l’ensemble des territoires. Améliorer les conditions de travail est une bonne entrée, mais est-elle suffisante pour attirer des enseignants expérimentés ? D’autres incitations seront nécessaires et devront faire l’objet de négociations.


La voie professionnelle

  • Complémentarité entre les formations en apprentissage et celles sous statut scolaire
  • Définition de la carte des formations préparée par les régions en dialogue avec l’Etat

Les régions ont obtenu d’être «chefs de file» sur le dossier de la carte des formations professionnelles. Pour le SE-UNSA, les modalités de régulation de cette carte devront garantir une offre diversifiée sous statut scolaire dans les lycées professionnels publics sur tous les territoires. Les négociations devront clarifier la notion de complémentarité de l’apprentissage par rapport aux formations professionnelles. Quelle peut être alors la place du service public dans la formation en apprentissage ? Les propositions ne reviennent pas sur la dernière réforme qui pourtant met en difficulté un nombre important d’élèves et leurs enseignants. Ce dossier devra être ouvert, y compris dans ces aspects revendicatifs pour les personnels.


Ambition numérique

  • Lancement d’un plan d’équipement de toutes les écoles en très haut débit
  • Formation des enseignants
  • Production de contenus
  • Création d’un service public de l’éducation numérique (soutien scolaire)

Le SE-Unsa salue l’expression d’une volonté politique forte dans le domaine numérique incluant les usages pédagogiques. Reste à la concrétiser sur le terrain.


Orientation

  • Mise en œuvre du service public régional de l’orientation.
  • Maintien des COP dans l’Education nationale.

Le SE-Unsa approuve la reconnaissance de la spécificité du conseil en orientation pour les publics en formation initiale par le maintien des COP dans l’Education Nationale. Il est favorable à une meilleure coordination de l’action de toutes les structures sur un même territoire, coordination qui sera assurée par la région.


Gouvernance

  • Création d’un «Conseil des programmes», chargé de redéfinir le socle commun et de veiller à la cohérence entre programmes et socle.
  • Création d’une instance indépendante d’évaluation de l’école.

Le SE-Unsa a proposé la création de ces 2 instances, la première pour assurer une rédaction unifiée des contenus de la scolarité obligatoire et un suivi régulier de ces contenus, la seconde pour assurer une évaluation des politiques menées en toute indépendance du politique. L’instrumentalisation des évaluations dans les années précédentes a montré l’importance d’une telle instance indépendante.

 

Les propositions retenues par le gouvernement
pour la rentrée 2014

  • Le métier d’enseignant : «penser différemment le métier, la carrière, l’évaluation».
  • Le lycée de la réussite : améliorer la liaison bac -3/ bac +3
  • Le lien entre école et collège

Le ministre choisit de ne pas ouvrir tous les chantiers à la fois pour la rentrée 2013 ! Mais il est important pour le SE-Unsa que la loi trace des perspectives à plus long terme et indique les chantiers qui seront ouverts. Réfléchir au métier d’enseignant et travailler à améliorer les transitions entre les différents niveaux de formation sont des chantiers essentiels pour la refondation.



 

 

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 11:35

Le rapport sur la refondation de l’École vient d’être rendu public. L’Unsa Éducation se félicite qu’il fixe des objectifs ambitieux pour rendre notre École plus juste, l’adapter au XXIème siècle et permettre la réussite de tous.

L’Unsa Éducation approuve l’objectif d’un nouveau socle commun ainsi que l’affirmation du continuum de la scolarité obligatoire. La sortie nécessaire du « tout disciplinaire »,  le développement des compétences, l'appel à de nouvelles pratiques pédagogiques et à une évaluation repensée, ainsi que la valorisation de projets éducatifs de territoires associant tous les acteurs de l’éducation, vont également dans le bon sens. Dans cette logique, la formation initiale et continue est, comme l’Unsa Éducation le souhaitait, présentée comme un levier de la transformation.

A l’image même de la concertation, le lycée reste le parent pauvre des propositions. De même, de nombreuses questions restent à préciser comme la signification, pour les personnels, des évolutions sur  les rythmes ou sur l’unification d’un service public d’orientation.

Pour l’Unsa Éducation, même s’il demeure moins précis quant aux mesures concrètes, ce rapport est une bonne base. Il faut maintenant passer de l’ambition à l’audace et il appartient au Ministre de fixer ce cap dans le projet de loi.

Avec l’acte II de la refondation qui s’ouvre aujourd’hui vient désormais le temps des personnels.

Un calendrier précis de négociations doit être fixé avec les organisations syndicales représentatives pour la mise en oeuvre de la loi et pour  travailler sur ses textes d’application. Parallèlement, le ministère devra impliquer et mobiliser tous les professionnels de l’Éducation qui seront les véritables acteurs du changement.

Ivry-sur-Seine, le 5 octobre 2012
Laurent Escure, Secrétaire général de l'Unsa Education

 

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 00:05

http://www.se-unsa.org/squelettes/images/refondation.pngTel est le titre de la contribution écrite du SE-Unsa à la refondation de l’Ecole. Réduire la question des rythmes scolaires à la semaine de 4 jours ou 4,5 jours à l’école primaire, c’est tomber dans une caricature qui nuit à l’objectif poursuivi, celui d’offrir aux élèves une organisation du temps plus favorable à leurs apprentissages et à leur épanouissement et par voie de conséquence, des conditions de travail plus satisfaisantes pour leurs enseignants.

Certes, la question du nombre de demi-journées travaillées a son importance mais focaliser le débat sur les aspects quantitatifs (combien d’heures par jour, par semaine, de semaines par an) empêche de s’interroger sur les aspects qualitatifs du temps scolaire. Et pourtant, il y a beaucoup à dire sur ce sujet à l’école, mais aussi au collège et au lycée !

Concernant l’école primaire, rappelons que les petits Finlandais bénéficient de 608 heures quand les écoliers français sont présents à l’école 864 heures par an. Pourtant, leurs résultats sont sensiblement meilleurs. Les questions de programmes, de méthodes, du nombre d’enseignants ne peuvent être ignorées.

L’entrée pédagogique est tout aussi valable au collège et au lycée. Il serait par exemple judicieux de réduire le nombre de disciplines différentes par jour pour chaque élève en allongeant la durée de la plupart des séquences. Faire du temps, non pas un carcan, mais un outil au service des apprentissages de tous les élèves.

Obtenir l’amélioration des conditions de travail

Les enseignants ne pourront pas être les dindons de la farce dans ce dossier alors qu’ils disent aujourd’hui avoir largement perdu en qualité de vie professionnelle depuis plusieurs années. Pour le SE-Unsa, ils devront même trouver des améliorations à une nouvelle organisation du temps scolaire. Rémunération et temps de travail devront être mis sur la table des négociations. Si la nation est légitime à choisir pour son école, les salariés que sont les enseignants, le sont aussi à revendiquer pour leurs conditions de travail.

Lire l’intégralité de la contribution

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