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EPS ou sport à l’école, serait-ce un débat «idéologique» de spécialistes ? Visiblement, si la confusion est facile, le ministre lui ne semble pas s’y tromper. «Cours le matin et sport l’après-midi», Journée du sport à l’école… le ministre a tranché.
Désormais, il assimile le sport à une discipline scolaire et voit dans les activités «d’affrontement» une formation à la citoyenneté. Il va ainsi à contre-courant des nouveaux textes EPS en lycée qui visent pourtant les mêmes objectifs.
L’acharnement à mêler sport et EPS atteste d’une volonté de se débarrasser de ces postes dans l’Éducation nationale, comme depuis 3 ans, en privilégiant l’intervention des fédérations dans le champ scolaire.
Le SE-Unsa avait déjà alerté la profession sur la menace d’une externalisation des professeurs d’EPS.
Le ministre de l’Éducation nationale cherche à démontrer tout simplement, par ses nombreuses interventions ces dernières semaines, que le monde sportif serait plus à même de former physiquement les citoyens de demain. Inadmissible !
C’est pour toutes ces raisons que le SE-Unsa demande la confirmation urgente de la place de l’EPS au sein de l’Éducation nationale et le passage des collègues dans le corps des certifiés. Devenir certifé serait une reconnaissance et une assurance pour tous les PEPS.
