Le SE-Unsa défend la possibilité d’une scolarisation à partir de 2 ans, dès lors que les parents en font la demande et que le développement physique et psychologique de leurs enfants le leur permet. Il continue de militer pour en améliorer la qualité, mais en considérant l’école maternelle comme un complément, et non une concurrence aux autres modes d’accueil collectifs ou individuels.
Les choix budgétaires du gouvernement conduisent à une dégradation de la situation. Non seulement les « jardins d’éveil » de Madame Morano couvrent les restrictions budgétaires de l’Éducation nationale dont les 2-3 ans font les frais, mais les autres dispositions envisagées sur les modes d’accueil inquiètent :
• diminution de la qualification du personnel, avec une proportion des plus qualifiés revue à la baisse ;
• augmentation des capacités d’accueil en surnombre portée à 20% au lieu de 10% actuellement ;
• agrément passant de 3 à 4 enfants pour les assistantes maternelles…
Pour le SE-Unsa, une réelle politique de la petite enfance devrait ouvrir des choix aux familles, prenant en compte les questions éducatives et sociales. À l’opposé de diktats imposés d’en haut, son élaboration nécessiterait l’ouver-ture d’un vrai débat associant largement tous les acteurs.
Le SE-Unsa est prêt à y participer.
Retour au sommaire de l’Enseignant
Stéphanie Valmaggia-Desmaison(*) Pétition à signer et à faire signer sur www.pasdebebesalaconsigne.com