Les négociations débutent avec le SE-unsa
Le SE-UNSA bien décidé à négocier et à ne pas laisser le ministère décider seul !
Le nombre des réformes déjà engagées, auxquelles succède cette nouvelle réforme. Il s’agit notamment de recruter des titulaires au niveau bac + 5, sanctionné par le grade du master. Mais actuellement n’est pas précisé où se situe le concours.
Les propositions devront être finalise comme d’habitude maintenant en février 2009. Les concours de 2010 seraient nouveaux, et on ressent actuellement un flou complet.
Former les maîtres au niveau d’un master est un point positif. L’intégration des IUFM aux universités est intéressante dès qu’elle s’appuie sur de vrais masters. Toutefois la polyvalence nécessaire à l’enseignement au premier degré n’apparaît pas dans les masters actuels.
La spécificité de recrutement local, liée au vivier de candidats :
- à bac + 3, les effectifs sont à peine suffisants,
- à bac + 5, l’U.A.G. sort actuellement environ 200 titulaires de masters toutes formations confondues.
- Quel avenir pour notre UAG université Antilles – Guyane dont la Guyane veut se détacher ?
Mettre la formation au niveau master provoquerait un changement d’échelle.
Le SE UNSA est actuellement le seul syndicat qui attachent de l’importance à la formation initiale professionnelle en Guadeloupe.
On peut voir dans ces mesures la volonté de destruction des IUFM. La mastérisation disciplinaire de la formation signe la fin des IUFM et de la formation initiale professionnelle par alternance contrairement a ce que nous souhaitons : une mastérisation professionnelle.
L’avenir des personnels
C’est quoi un « professeur expérimenté » ?
En revanche, le compagnonnage, comme accompagnement à la prise de poste, ne correspond pas au besoin de professionnalisation accru. L’accompagnement du futur enseignant ne peut remplacer une formation professionnelle et le SE UNSA pose la question de la responsabilité de cet accompagnement : qui va accompagner ? Sous quelle forme ? Dans ce contexte, quel avenir va être réservé notamment aux formateurs IUFM et aux EMF du premier degré. Nous considérons que l’on ne s’improvise pas formateurs. Cela nécessite une formation et une certification. Quelle va être la place de ces personnels dans le nouveau dispositif où l’on parle de « professeurs expérimentés » ? Toutes ces questions seront portées par le SE-UNSA.
On remplace des stagiaires fonctionnaires par des stagiaires « gratuits » faisant le même travail. Cela correspond à 24 000 postes de stagiaires, et révèle l’intérêt financier de l’opération pour l’Etat au détriment de la qualité de cette formation professionnelle.
De manière générale, il y a satisfaction d’intérêts particuliers, par exemple dans la revalorisation des débuts de carrière envisagée, mais sans le souci de l’intérêt général.
Le SE-UNSA a décidé de signer le protocole de discussion permettant de participer aux négociations sur " la réforme du recrutement et de la formation des enseignants ».
Le SE-Unsa a non seulement une analyse à faire valoir mais aussi des propositions à faire dans l’intérêt du système éducatif, des collègues et des élèves. Nous considérons que ne pas entrer dans ces discussions c’est laisser le champ libre au ministère sans aucun contradicteur. Les sujets soumis à négociations sont important tant pour les futurs stagiaires, que pour le contenu de formation ou les personnels.
Les sujets mis en discussion
- Maquette des concours
- Formation initiale : configuration des masters, mobilisation des compétences existantes dans le nouveau dispositif de formation;
- Prise de fonction, affectation, accompagnement et formation continue ;
- Dans ce cadre seront notamment examinés :
- Le devenir des enseignants actuellement en service partagé
- Les conditions d'intervention des enseignants du premier et du second degré au sein des universités
- Aspects indemnitaires et indiciaires.
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