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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 00:57

6 années de formation pour les psychologues du 1

 

er degré, mais pas une seconde d’enseignement en psychologie ajoutée ! Un Diplôme d’Etat de Conseiller d’Orientation Psychologue maintenu, mais vidé de tous les enseignements de psychologie ! Voilà comment le ministère de l’éducation nationale prévoit d’enrichir la nouvelle formation de ses psychologues.

Une délégation du SNPsyEN

 

1 a été reçue ce 19 novembre, au cabinet du ministre par Patrick Allal et Michel Lugnier, conseillers. Notre secrétaire général a défendu la place de la psychologie dans l’Education nationale et l’ambition du SNPsyEN pour la future formation des psychologues2.

Interrogés sur leur réflexion à propos du cursus des psychologues dans le cadre de la mastérisation, les conseillers ont simplement répondu : «

 

On n’a pas engagé de réflexion sur le recrutement à partir du master de psychologie pour les psychologues du premier degré, ni pour ceux du second degré. Pour les psychologues scolaires, le ministère a fait le choix d’un enseignant-psychologue ; au lycée, on a besoin de personnels qui ont également une double valence : psychologue et conseiller d’orientation ». Autrement dit, on a changé le personnel du cabinet, mais pas les discours restés dans les tiroirs.

La bivalence, la bivalence, vous dis-je !

Cette obsession paralyse totalement le ministère. Et la maladie est si contagieuse qu’elle se transmet à chaque nouvelle équipe ministérielle. Ainsi le ministère a réussi, dans le cadre de la mastérisation, à monter la formation des psychologues du 1

 

er degré à 6 années, mais sans ajouter une seule seconde d’enseignement de psychologie. La pirouette ? Licence de psychologie, puis master des métiers de l’enseignement suivi d’une pratique de classe pour être titularisé fonctionnaire et enfin le DEPS.

Malgré l’évidence du manque de logique et d’attrait d’un tel parcours de formation pour les futurs psychologues de l’Education nationale, nos interlocuteurs ne sont pas troublés. «

 

Créer un concours spécial n’est pas dans notre logique ».

Un DECOP sans psychologie

Concernant les COPsy, la situation est tout aussi dramatique. Le ministère affirme que recrutement sur concours reste inchangé ainsi que l’existence du DECOP et du titre de psychologues. Cependant, en octobre dernier, les parlementaires ont supprimé toute référence à la psychologie des élèves dans la liste des connaissances nécessaires à leur formation initiale. Désormais, le code de l’éducation, article L.313-1 qui définit les contenus obligatoires, indique : «

 

Les conseillers d'orientation psychologues … sont recrutés dans des conditions définies par décret3. Leur formation initiale leur assure une connaissance étendue des filières de formation, du monde économique, de l'entreprise, des dispositifs de qualification, des métiers et des compétences qui sont nécessaires à leur exercice ».

Extinction du vivier psy 1

 

er degré

Tout master sera théoriquement valable pour se présenter au concours PE. Les conseillers se sont cependant interrogés sur les réelles chances de succès au concours pour les candidats sortant d’un master 2 de psychologie, qui n’auraient donc pas suivi le master des métiers de l’enseignement. «

 

Il faudrait, réfléchit à voix haute Patrick Allal, que des universités ajoutent en complément des modules pour le concours PE, j’en doute,… au niveau des exigences du concours, les stages ne seraient pas déterminants mais… Le DEPS sera vite à bout de souffle ». En effet, les aspirants psychologues titulaires d’une licence de psychologie, changeront-ils de voie professionnelle pour préparer un master enseignement, passer un concours sans certitude de réussite, en espérant revenir à la psychologie via le DEPS ? Il y a là un vrai risque de voir s’épuiser le vivier des candidats potentiels.

Un manque d’ambition pour ses psychologues

Pourquoi le ministère manque-t-il autant d’ambition pour ses psychologues ? Le DEPS a été créé, il y a 20 ans, par le décret n° 89-684 du 18 septembre 1989. Depuis, la loi d’orientation

 

4 du 23 avril 2005 a été promulguée, la loi du 11 février 20055 sur le handicap s’impose à l’école, la portée des neurosciences s’est considérablement développée, des élèves porteurs de handicaps sont confiées à des enseignants sans préparation qui se jettent sur les AVS sans formation ; les psychologues sont de plus en plus sollicités dans la formation continue des professeurs des écoles6 ; le nombre des suicides enregistrés chez les enseignants est alarmant7; …. Autant de raisons qui rendent inconcevables que le ministère ne profite pas de l’élévation du niveau de recrutement des enseignants, pour enrichir celui de ses psychologues, et l’adapter aux nouveaux besoins du système éducatif.

Des arguments éhontés

A nos demandes d’explications, nous avons obtenu des réponses vaseuses, énigmatiques : «

 

Le ministère ne veut pas rompre les grands équilibres » ; « L’objet est d’une telle complexité qu’il faut rester humble » ; des réponses qui nous font monter la colère : « Nous avons l’envie de faire bouger les choses, mais pas de faire n’importe quoi8 » ; ou d’autres encore qui nous laissent vraiment perplexes « Concernant les psychologues scolaires, il faut quelqu’un qui soit enseignant, vu la fragilité des élèves ! »… Autant d’arguments éhontés pour tenter de justifier une position archaïque, un refus d’adaptation aux nouveaux enjeux de l’école. Heureusement que Michel Lugnier a précisé : « On n’est pas dans les pantoufles de nos prédécesseurs », car on a failli le penser !

Un groupe de travail limité au 1

 

er degré

Désabusés mais combatifs, nous avons redemandé l’ouverture d’un groupe de réflexion sur la place de la psychologie à l’école et sur la mastérisation, le dernier changement de ministre ayant bloqué le groupe mis en place par P.F. Gachet. Les conseillers ont accepté notre demande. Cependant, ils n’ont pas manqué de la recadrer : «

 

On prend acte de votre demande et on transmet à la DGESCO9cette étude pour le premier degré, pas pour le second, car le recrutement des COPsy est inchangé »a précisé Michel Lugnier. Le seul argument qui a fait céder les conseillers, est le risque d’extinction du vivier. Patrick Allal l’a clairement exprimé : « Le système de recrutement va montrer ses limites pour les futurs psychologues. On va réactiver le groupe qui avait existé en son temps avec la DGESCO. On a plus un problème de vivier que de psy sous-formés. »
Nous sommes sortis très déçus de cet entretien. Nous gardons un contact très régulier avec le ministère pour suivre la mise en place du groupe de travail. La frustration est grande, mais nous continuerons à défendre la qualité de notre formation et sa nécessaire actualisation, pour qu’elle réponde aux nouveaux enjeux de l’Ecole, et aux services que les enseignants, les enfants et les familles attendent des psychologues de l’Education nationale, et pour qu’elle s’inscrive dans le projet europsy qui doit permettre une harmonisation européenne des diplômes.

Marie-Henriette Cailluyer

1

 

Marie-Henriette Cailluyer, Gilbert Adamczyk, Farid Bousmia

2

 

Master 2 de psychologie, concours, puis une 6ième année (adaptation au terrain spécifique de l’éducation nationale)

3

 

Décret inchangé à ce jour

4

 

Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école

5

 

Loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées

6

 

On sent également poindre cette arrivée dans la circulaire n°2009-098 du 17-8-2009 BO n°32 du 3 septembre 2009

7

 

39 cas par an pour 100 000 enseignants, selon une étude épidémiologique de l’Inserm de 2002. Il s’agit donc de la profession la plus touchée, suivie de près par les fonctionnaires de police (35 pour 100 000). A l’occasion du Conseil d’Orientation sur les Conditions de Travail du 9 octobre 2009, Xavier Darcos a annoncé un plan d’urgence pour la prévention du stress au travail dans toutes les entreprises de plus de 1000 salariés.

8

 

Un psychologue mieux formé, c’est ça n’importe quoi ?

9

 

Direction Générale des Enseignements Scolaires

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