Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog du SE-UNSA 971 COMMUNICATION
  • : Le SE UNSA GUADELOUPE met à la disposition de ses adhérents et de ses sympathisants les informations syndicales nationales, académiques et départementales de l'Académie de la Guadeloupe ( mouvements, promotions,...)
  • Contact

Adhérez au SE


Le SE-UNSA ne vit, ne peut vous informer, agir, s’opposer et proposer que grâce aux cotisations de ses adhérents.

Soyez solidaires ; n’hésitez pas à nous rejoindre !

Il n’est jamais trop tôt pour adhérer !


Cliquez ici!

CLIQUEZ ICI POUR ADHEREZ 

Modalités pour le nouvel adhérent

 

1)      Le collègue intéressé remplit son bulletin d'adhésion en ligne comme auparavant

2)      Il choisit le mode de paiement par carte bancaire (le choix par chèque ou par prélèvements fractionnés reste possible)

3)      Il est redirigé sur un site sécurisé où il saisit son numéro 16 chiffres de carte bancaire et son cryptogramme

4)      Après validation il reçoit un mél de confirmation lui indiquant les coordonnées de sa section de rattachement (s'il a indiqué une adresse électronique) et est redirigé vers l'accueil de notre site


 

Recherche

Contacts

Pour nous écrire,
cliquez ici.971@se-unsa.org

Profil de Se-unsa Guadeloupe
Profil Facebook de Se-unsa Guadeloupe

Archives

EVENEMENTS DU SE-UNSA

SE unsa guadeloupe 

* MUTATION INTRA *

http://4.bp.blogspot.com/-etgJcFWaP4A/UZsGmL--DzI/AAAAAAAARDM/FKOUXm9lhWo/s320/%253D%253Fiso-8859-1%253FQ%253FUne-Enqu%253DEAte-30k_copie-763805.png%253F%253D

http://www.se-unsa.org/squelettes/images/nego.png

29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 01:56

Les arguments mis en avant par le gouvernement pour supprimer des emplois dans l’Education nationale ont été balayés par un rapport du Centre d’analyse stratégique, organisme qui dépend du Premier ministre… Si le gouvernement continue sur sa lancée, près de 100 000 emplois auront été supprimés avant 2013. L’UNSA Education demande un moratoire sur les suppressions d’emplois et une réévaluation complète et contradictoire de la Révision générale des politiques publiques (RGPP).

Le ministre de l’Education nationale va devoir faire preuve d’imagination pour justifier les 16 000 nouvelles suppressions d’emplois dans l’Education nationale à la rentrée 2011 : un récent rapport du Centre d’analyse stratégique (CAS) vient d’infirmer, chiffres à l’appui, l’idée d’une fonction publique trop nombreuse, surtout dans l’éducation. La phrase mérite d’être citée : "La France présente le taux d’encadrement (nombre d’enseignants pour 100 élèves/ étudiants) le plus faible, tous niveaux et tous établissements confondus (publics et privés) avec seulement 6,1 enseignants pour 100 élèves/ étudiants contrairement à des pays comme la Suède, la Grèce ou encore le Portugal où le taux d’encadrement dépasse 9 enseignants pour 100 élèves/étudiants". Le CAS a analysé les seuls établissements publics et fait le même constat. Le résultat est sans appel : sur près de 20 pays étudiés, la France est la lanterne rouge.

Le sous-encadrement des élèves est manifeste dans le premier degré (5 enseignants pour 100 élèves) et dans le supérieur (5 enseignants pour 100 étudiants). L’enseignement secondaire s’en tire un peu mieux et dispose d’un taux "médian" (7,5 enseignants pour 100 élèves). Avec 30 emplois publics dans l’éducation pour 1000 habitants, la France est un mauvais élève parmi les pays de l’OCDE. Au Danemark, au Royaume Uni ou en Suède on compte entre 35 et 50 pour 1000. 

Mauvais coups contre l’éducationCe rapport confirme la justesse des remontées de terrain et des revendications syndicales. Le gouvernement s’apprête pourtant à supprimer 16 000 emplois supplémentaires à la rentrée 2011. Les organisations syndicales ont été informées du détail et de la répartition académique de ces suppressions à l’occasion d’un comité technique paritaire fin décembre 2010 (l’UNSA Education a refusé de siéger à cette instance). Les ponctions sont monumentales dans certaines académies : Nancy-Metz perdra 298 emplois dans le premier degré et 524 dans le second. Pour  Lille, ce sera 336 dans le premier degré et 470 dans le secondaire. Augmentation des effectifs par classe, baisse importante de la scolarisation à deux ans, disparition des dédoublements en technologie, disciplines expérimentales et langues : dans de nombreuses académies, le service public d’éducation faiblit. Au lycée, des options disparaissent, certains enseignements obligatoires ne sont pas toujours assurés. Le potentiel de remplacement des enseignants en général s’est réduit comme peau de chagrin entraînant de nombreuses tensions sur le terrain. A chaque nouvelle rentrée, la situation devient de plus en plus difficile, que ce soit dans les établissements ou les services (rectorats, inspections académiques) ; ces derniers perdront 600 emplois en 2011. 

Remise à plat de la RGPP

Le ministre de l’Education nationale annonce de nouvelles mesures chaque semaine ou presque : l’anglais à la maternelle, un plan sciences etc. Veut-il faire oublier que 67 600 emplois ont déjà été supprimés dans l’Education nationale ? Si le gouvernement continue sur sa lancée, près de 100 000 emplois auront été supprimés avant 2013. L’UNSA Education demande un moratoire sur les suppressions d’emplois et une réévaluation complète et contradictoire de la Révision générale des politiques publiques (RGPP).

Partager cet article
Repost0

commentaires

Contacts

Météo

outils webmaster
 Bienvenue en Guadeloupe!