Pour l’UNSA, les quelque 190 pays réunis au sommet de l’ONU sur le climat à Cancún (Mexique) ont adopté un accord certes limité mais qui permet d’espérer. Après l’échec de Copenhague, un nouvel échec aurait été dramatique pour la méthode onusienne et le multilatéralisme.
Cet accord confirme qu’il faut « des réductions importantes » des émissions de gaz à effet de serre (GES) pour limiter la hausse de la température globale à 2% par rapport aux niveaux préindustriels et qu’il est nécessaire d’intensifier les efforts de réduction des émissions pour atteindre cet objectif.
Il préserve l’avenir du Protocole de Kyoto qui s’achève fin 2012 et laisse entrevoir un autre accord contraignant. Il prévoit la création d’un Fonds vert doté de 100 milliards d’euros par an à partir de 2020 pour soutenir des projets, programmes, politiques des pays en développement. L’accord pose l’objectif d’inverser la perte du couvert forestier. Les pays participants se sont donné rendez-vous dans un an à Durban pour franchir une nouvelle étape.
L’UNSA se joindra aux campagnes et aux actions décidées par la Confédération syndicale internationale (CSI) pour obtenir un accord multilatéral contraignant qui incorpore une transition juste et des emplois décents lors de la Conférence de Durban.