Le gouvernement persiste... dans l'erreur. Deux jours après une forte mobilisation dans l'éducation, il confirme son travail de sape dans l'Education nationale. Alors que les personnels, les élus, les parents lui demandent d'arrêter une politique qui déséquilibre certains territoires, déstabilise des équipes éducatives, pénalise les élèves, il annonce qu'il supprimera l'année prochaine 14 000 emplois de plus dans l'éducation.
Augmentation de la taille des classes, suppressions des remplaçants, des intervenants extérieurs, déclin de la scolarisation entre deux et trois ans etc.: le ministre de l'Education nationale tente de maquiller la réalité par un "storytelling" répété jusqu'à l'épuisement. La population n'y croit plus. Prétendre qu'on "personnalise l'enseignement" quand un tiers des établissements doivent renoncer à des cours à effectifs réduits (1), c'est mentir.
Pour Luc Chatel, "la vraie question d'aujourd'hui, c'est le sur-mesure". Cela fait longtemps que le gouvernement n'ajuste plus: il met en pièces.
(1) Enquête du SNPDEN-UNSA: http://is.gd/6v3bSN