24 avril 2009
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« Tout est déjà décidé » , a affirmé, mardi soir, à Pointe-à-Pitre, devant un peu plus d'un millier de personnes, Elie Domota, le porte-parole et leader du LKP, à l'origine de la grève générale qui a touché la Guadeloupe pendant quarante-quatre jours. « Les états généraux sont une stratégie de Sarkozy pour mettre en selle l'UMP en vue des élections régionales [...] Voici ce qui se joue aujourd'hui » , a poursuivi Domota, affirmant qu'« ils ont besoin de se servir du LKP comme caution » .
« La meilleure chose à faire, c'est de poursuivre la lutte » , a également déclaré Domota après que se soient exprimés des délégués de salariés d'une dizaine d'entreprises en grève, des pompiers de l'aéroport, des personnels du centre de formation Asfo, en passant par ceux de la Maison départementale de l'enfance ou d'Orange-Caraïbes. A ce sujet, le porte-parole du LKP a qualifié d'« abomination » l'arrêté d'extension de l'accord Bino, dans sa forme actuelle. « La seule solution, c'est la mobilisation dans les entreprises » , a-t-il martelé.
Il a appelé à une « forte mobilisation » le 1er mai, à l'occasion duquel le LKP organisera une manifestation, à Petit-Canal. « Il faut que nous soyons 10 000, 20 000, 30 000, 40 000, 50 000, je ne sais pas, et il faudra que nous leur montrions ce que sont les états généraux du peuple guadeloupéen [...] Tout le mois de mai sera un mois de combat » , a-t-il ajouté en appelant les 30 000 salariés (sur 80 000) non bénéficiaires, selon lui, de l'accord Bino initial à « se mobiliser pour obtenir les 200 euros et ne pas les perdre dans trois ans » .
Published by SE-UNSA 971 COMMUNICATION
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MANIFESTATIONS