Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog du SE-UNSA 971 COMMUNICATION
  • : Le SE UNSA GUADELOUPE met à la disposition de ses adhérents et de ses sympathisants les informations syndicales nationales, académiques et départementales de l'Académie de la Guadeloupe ( mouvements, promotions,...)
  • Contact

Adhérez au SE


Le SE-UNSA ne vit, ne peut vous informer, agir, s’opposer et proposer que grâce aux cotisations de ses adhérents.

Soyez solidaires ; n’hésitez pas à nous rejoindre !

Il n’est jamais trop tôt pour adhérer !


Cliquez ici!

CLIQUEZ ICI POUR ADHEREZ 

Modalités pour le nouvel adhérent

 

1)      Le collègue intéressé remplit son bulletin d'adhésion en ligne comme auparavant

2)      Il choisit le mode de paiement par carte bancaire (le choix par chèque ou par prélèvements fractionnés reste possible)

3)      Il est redirigé sur un site sécurisé où il saisit son numéro 16 chiffres de carte bancaire et son cryptogramme

4)      Après validation il reçoit un mél de confirmation lui indiquant les coordonnées de sa section de rattachement (s'il a indiqué une adresse électronique) et est redirigé vers l'accueil de notre site


 

Recherche

Contacts

Pour nous écrire,
cliquez ici.971@se-unsa.org

Profil de Se-unsa Guadeloupe
Profil Facebook de Se-unsa Guadeloupe

Archives

EVENEMENTS DU SE-UNSA

SE unsa guadeloupe 

* MUTATION INTRA *

http://4.bp.blogspot.com/-etgJcFWaP4A/UZsGmL--DzI/AAAAAAAARDM/FKOUXm9lhWo/s320/%253D%253Fiso-8859-1%253FQ%253FUne-Enqu%253DEAte-30k_copie-763805.png%253F%253D

http://www.se-unsa.org/squelettes/images/nego.png

3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 08:45
La planète s’enfonce dans une crise dont personne ne peut aujourd’hui mesurer l’ampleur. Elle combine des facteurs financiers et économiques. Le ralentissement de l’activité économique, commencé aux États-Unis, concerne tous les pays industriels. En France, la croissance négative s’est accompagnée, cet été, d’une première remontée des chiffres du chômage.
Mais alors que la récession frappait déjà à la porte, la crise financière internationale, déclenchée par l’affaire des subprimes, s’ajoute désormais à la dépression économique. La fragilisation d’un système bancaire, miné par des spéculations folles, menace via la raréfaction du crédit, la consommation comme l’investissement.
L’injection massive de capitaux, par les États et les banques centrales, était indispensable pour tenter de stabiliser un système financier menacé d’écrou-lement. Elle n’aura pas suffi à rassurer les marchés car, lorsque tous les cadrans sont au rouge, les investisseurs anticipent sur de nouvelles rétractions de l’activité économique.

Dans un contexte aussi grave, l’intervention
du gouvernement français est-elle à la hauteur ? Qu’un État « au bord de la faillite », selon F. Fillon, soit en mesure de mobiliser aussi vite trois cent soixante milliards d’euros pour solvabiliser les banques françaises, a de quoi surprendre. Certes, ces capitaux proviennent d’abord d’une réorientation des livrets d’épargne et de fonds de la Caisse des dépôts. Mais quarante milliards environ seront bien directement imputables au budget de l’État.
À l’évidence, lorsqu’il s’agit de voler au secours de grandes banques privées, le gouvernement sait être généreux. On ne peut en dire autant pour les services publics, assignés aux retraits d’emplois alors que, face à la crise, ils sont des facteurs encore plus essentiels pour l’égalité et la cohésion sociale. Les trente mille suppressions de postes de fonctionnaires, du projet de budget 2009, économiseront six cents millions d’euros, dont deux cents millions pour les treize mille cinq cents emplois menacés dans l’Éducation nationale. Des économies de bouts de chandelle comparées aux quarante milliards évoqués, mais dont le coût social sera considérable pour le pays.

Cette absence de préoccupations sociales caractérise
bien le plan anti « crise économique » annoncé par N. Sarkozy. Aider les entreprises, et singulièrement les Pme, est une chose. Mais affaiblir, via l’exonération de la taxe professionnelle, les collectivités publiques qui sont de gros investisseurs au compte de l’intérêt général, est contreproductif. De même, l’absence de toute mesure salariale maintient les salariés la tête sous l’eau, négligeant l’effet d’entraînement qu’aurait sur le marché intérieur une relance de la consommation.

 

                                                                                                                                                                                            Luc Bérille

Partager cet article
Repost0

commentaires

Contacts

Météo

outils webmaster
 Bienvenue en Guadeloupe!