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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 05:18

Notre fédération, l’Unsa Éducation, vient de tenir son congrès national à Angers. Placé à quelques encablures des élections présidentielles, il a permis à notre fédération d’envoyer quelques messages très clairs :
• à nos collègues, pour qu’ils sachent que dans l’Unsa Éducation, il y a un syndicat pour les défendre et qui a l’appui de toute la fédération, un syndicat et une fédération qui leur proposent d’adhérer et de s’engager pour être "plus forts ensemble" !
• à ceux qui veulent gouverner, pour qu’ils sachent que l’Unsa Éducation défendra son projet et ses valeurs avec une constance qui n’aura d’égal que sa détermination. Pour la défense de nos collègues, pour nos valeurs, pour la société éducative, ils doivent être prévenus : nos exigences, nous les porterons, "plus forts ensemble" !

Le Conseil national a élu Laurent Escure secrétaire général de l'UNSA Éducation.Nous le connaissons bien au SE-Unsa puisqu'il était précédemment secrétaire national du syndicat, responsable du secteur "Laïcité-société", et également secrétaire général du Comité national d’action laïque.

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 13:36

http://www.unsa-education.org/spaw/images/vignetteMath.jpgSitués à l’entrée du marché du travail, les jeunes sont vecteurs des transformations des normes d’emploi. La "Grande récession" de 2008 à 2009 les a particulièrement frappés. Dans l’Union européenne, le taux d’emploi des 15-24 ans (part des jeunes en emploi) a diminué de 3,3 points entre 2007 et 2010 soit trois fois plus que celui des 25-64 ans. Cette baisse ne s’est pas traduite entièrement en chômeurs supplémentaires car une partie des jeunes est sortie vers l’inactivité (prolongation ou retour vers les études, ou encore nulle part). Au final, le taux de chômage des jeunes a augmenté de 5,4 points.
La qualité des emplois disponibles pour les jeunes s’est également détériorée dans l’Union européenne avec une progression des emplois temporaires et des emplois à temps partiel. On constate également une augmentation du chômage de longue durée chez les jeunes, une hausse inquiétante de la proportion des jeunes "NEET" ou "hors système", c’est-à-dire exclus de toute forme d’emploi, d’éducation ou de formation, et plus généralement une hausse de la pauvreté.

Les jeunes femmes paient durement l’austérité
Jusqu’en 2009 ou 2010, les jeunes hommes ont davantage payé leur tribut à la crise, et en particulier les moins qualifiés et les jeunes étrangers ou d’origine étrangère, en raison de leur surreprésentation dans les emplois temporaires de la construction et de l’industrie. Si les jeunes femmes ont été sensiblement moins touchées au début de la crise, la qualité de leurs emplois s’est davantage détériorée, à travers le temps partiel et la pauvreté laborieuse. Depuis 2010, la situation des jeunes hommes a cessé de se détériorer voire s’est amélioré dans les pays les moins touchés alors que celle des jeunes femmes continue de se dégrader partout. Elles subissent avec retard les effets du ralentissement et paient désormais davantage les politiques d’austérité.

Si l’évolution récente de la situation des jeunes sur le marché du travail présente des similitudes avec les précédents ralentissements, on constate des changements. D’une part, les politiques d’austérité conduisent l’Europe dans une crise profonde et durable. D’autre part, lors des précédentes crises, l’emploi des seniors avait constitué une des principales variables d’ajustement, avec celui des jeunes. La baisse de l’emploi des seniors, via de nombreux dispositifs institutionnels de retrait de l’emploi ou de l’activité, permettait d’atténuer les effets sur les autres générations. Cette fois-ci, elle n’a pas joué un rôle d’amortisseur. Dans un contexte marqué par des réformes poussant à l’augmentation du taux d’emploi des seniors et au recul de l’âge de départ à la retraite, le taux d’activité des seniors a augmenté dans l’Union européenne. Si, sur longue période, il n’existe pas forcément de substitution entre emplois des jeunes et emplois des plus âgés, c’est vrai à court terme, dès lors que l’emploi est rationné. Dans ce contexte, la décision récente de supprimer toutes les dispenses de recherche d’emploi pour les chômeurs les plus âgés en France a été prise à contretemps.

Que font les pouvoirs publics?
Les politiques publiques s’avèrent défaillantes. D’une part, les mesures qui pourraient être prises pour garantir un minimum de ressources aux jeunes exclus du marché du travail et pour développer des dispositifs de formation ou d’insertion sont écartées ou réduites. Parfois pour des raisons budgétaires, parfois pour des raisons idéologiques (l’actuel gouvernement reste opposé aux emplois aidés dans le secteur non marchand). D’autre part, les principales mesures prises, en particulier les emplois aidés dans le secteur marchand fonctionnent mal (les employeurs n’embauchent pas si les carnets de commande sont vides) et excluent les moins qualifiés (les jeunes apprentis sont de plus en plus des diplômés). Désarmées par l’austérité budgétaire, les politiques publiques se caractérisent de plus en plus par leur inaction. A défaut de mesures efficaces, elles s’orientent vers des mesures indolores pour les caisses de l’Etat, mêlant stigmatisation, mesures de coercition et durcissements pour l’accès ou le maintien des prestations des chômeurs et autres exclus, de plus en plus présentés comme responsables de leur situation précaire quand ce n’est pas de la situation des finances publiques.

Antoine Math, chercheur à l'IRES

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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 18:27

La mission interministérielle de vigi­lance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a organisé avec le ministère chargé de l’apprentissage et de la formation professionnelle, le 9 février dernier, un séminaire de travail auquel l’UNSA a participé.

La mission interministérielle a présenté un guide pratique pour aider tous les acteurs de la formation à re­pérer et à lutter contre les situations à ris­que. En effet, sous couvert d’améliorer la productivité mais aussi les comportements au travail, le conseil en management, une multitude de concepts et de méthodes ont vu le jour et tendent à s’accélérer. Selon le ministère de l’Emploi et du Travail, sur 4000 contrôles effectués en 2011, qua­rante organismes de formation ont vu leur agrément suspendu. Ces contrôles ont été effectués surtout dans des organismes dispen­sant des enseignements relevant du « comporte­mental » et de la santé. Ce sont dans ces domaines que le risque sectaire est le plus important. « Les mouvements sectaires font preuve d’une redoutable ingéniosité dés lors qu’il s’agit d’infiltrer le domaine de la formation professionnelle », confie Georges Fenech, Président de la Mivilu­des et de citer par exemple, la création de faux ordres professionnels, tel l’ordre des bio magnétiseurs, dissout par la Direccte depuis peu.

En effet, l’offre de formation en « pratique non conventionnelle à visée thérapeutique » (PNCAVT), ré­pand sur le territoire des pseudos-prati­ciens, aux théories qui relèvent du char­latanisme et de la dangerosité. Près de 1500 organismes entretiendraient des liens avec des mouvements à caractère sectaire.

Si la diversité des organismes de forma­tion peut apparaître comme une chance, elle constitue aussi une cible facile pour ces groupes qui cherchent à acquérir de nouvelles ressources financières (50 000 organismes de formations qui réalisent au total 7 milliards de chiffre d’affaires), et à recruter de nouveaux adeptes (plus de 11 millions de stagiaires formés chaque an­née). L’objectif est nettement de conquérir des parts d’influence dans les entreprises mais aussi dans les administrations. Pour faire face à ce fléau, les pouvoirs publics avec les partenaires sociaux ont permis, grâce à la loi du 24 novembre 2009 et son décret d’application (n°2010-530 de 20 mai 2010) de clarifier et renforcer les moyens de contrôle (la déclaration d’acti­vité).Il n’en demeure pas moins que tous les prescripteurs et opérateurs doivent être vigilants. Ces actions de vigilance doivent être fondées sur les méthodes employées par les formateurs et leurs conséquences sur des stagiaires.

Selon la Miviludes, les indices de percep­tion du risque, sur lesquels nous devons porter toute notre attention sont entre autres : la déstabilisation mentale (il s’agit d’un facteur de modification des compor­tements et en même temps le point de dé­part incontournable de l’emprise sectaire), la rupture avec l’envi­ronnement d’origine (in­dice qui détermine des changements de ma­nière de vivre, déclencheurs de ruptures au sein de l’environnement professionnel, comme la demande du bénéfice d’un DIF, l’entraînement à des pratiques dont l’ef­ficacité peut être mise en doute), les at­teintes à l’intégrité physique (accentuation de périodes d’arrêt de travail, expériences physiques éprouvantes au retour de for­mation), l’apparition de néo-langages (ré­férences confuses aux notions de liberté de conscience…). Toutefois, il convient de ne pas considérer chaque indice comme révélateur à lui seul d’une dérive sectaire.

Pour l’UNSA, la formation doit avant tout servir à l’acquisition et au développement de compétences profes­sionnelles. Toute formation strictement à caractère intrusif dans la vie personnelle doit être exclue du champ de la formation professionnelle. Pour protéger les sala­riés mais aussi les entreprises privées et publiques, les organismes financeurs doi­vent disposer de moyens supplémentai­res quant à l’examen des objectifs affichés des contenus de formation et de la quali­fication professionnelle des intervenants.

D'autre part, les partenaires sociaux, par la négociation du plan de formation, doi­vent aussi pouvoir examiner les appels d'offres.

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 04:15

Le 8 mars a une vertu : rappeler que l’égalité femme-homme n’est toujours pas une réalité, en France comme partout dans le monde. Cette journée internationale de lutte pour les droits des femmes est pourtant trop souvent transformée en « journée de la femme ». Nouveauté cette année, présidentielle oblige : chaque candidat y va de son intervention, plus ou moins crédible d'ailleurs.


http://www.se-unsa.org/UserFiles/Image/Societe/1=1_fushia_info.pngCette journée doit nous rappeler pourtant que l’Humanité n’a d’avenir que si elle établit l’égalité entre les deux genres qui la composent. "La femme est l'avenir de l'homme" disait le poète.

Et le chemin pour l’égalité est encore long.

Réaliser l'égalité professionnelle et salariales, lutter contre les violences faites aux femmes, garantir le droit à l'IVG et l'assurer concrêtement sur tout le territoire, déconstruire les stéréotypes sexistes, y compris à l'Ecole, créer un ministère des Droits des Femmes, beaucoup d'étapes, de combats à mener.

Une journée n'y suffit pas. Les présidentielles et cette journée du 8 mars sont l'occasion de mettre en avant l'actualité du combat pour l'Egalité femme-homme. Aux candidats de s'engager, à la société française de faire des choix et de progresser.

Le SE-Unsa résolument se placera du côté de cette exigence : nous ne lâcherons pas, nous voulons l'Egalité maintenant.

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 03:56

gonthiersite.jpgLe 8 mars, journée internationale des femmes, est un temps de bilan. Les inégalités sont persistantes dans le travail, les salaires. La Fonction publique n’est pas épargnée. Les postes de responsabilité continuent d’être prioritairement attribués aux hommes. L’égalité professionnelle en particulier dans le domaine salarial, malgré les intentions des politiques, reste à conquérir. La situation faite aux femmes est un indicateur démocratique majeur. Les droits des femmes, dans de nombreux pays, sont niés ou remis en cause. Les violences dont elles sont victimes, dans le cadre professionnel ou familial, ne reculent pas. Journée d’affirmation de l’égalité des droits et journée de solidarité internationale, le 8 mars est, pour les organisations syndicales, un temps d’action et de débats. Pour que la démocratie avance.  

 

Patrick Gonthier
Secrétaire général de l’UNSA Education

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 04:01

Qu’il est loin ce mois de septembre 2007 où le Président de la république adressait sa « lettre aux éducateurs », tentant d’amadouer le chaland par un « témoignage de respect et une marque de reconnaissance» (sic) !

En cette fin de quinquennat, le dossier de l’évaluation des enseignants permet de mesurer, entre autres, tout le « bien » que nous veut le ministère.

Un dialogue social fantôme

L’appréciation de la valeur professionnelle des personnels enseignants et d’éducation est la plus parfaite illustration d’un dialogue social fantôme. Un texte présenté en février 2011, une consultation en ligne des enseignants et puis…. silence radio jusqu’en décembre où un texte est proposé, la DGRH indiquant que le ministère statuera par voie réglementaire !

Le procédé est bien connu : lorsqu’on veut faire capoter une négociation, on fixe des principes de départ que l’on sait inacceptables, on crie haut et fort qu’on n’en changera pas. Ainsi, on a ensuite beau jeu de se lamenter autour du manque d’ouverture des organisations syndicales. C’est la tactique cousue de fil blanc qu’a choisie la DGRH.

Le dernier avatar de cette triste aventure réside dans l’inscription du dossier, selon la procédure d’urgence, à l’ordre du jour du Comité technique ministériel du 8 mars. Pourtant, aucune urgence n’est requise, d’autant qu’un décret de la Fonction publique du 30 décembre dernier en a différé l’application à 2013.

Des pénalités de deux mois

Le contenu du décret montre bien le caractère atrabilaire et revanchard de nos interlocuteurs. En effet, la principale évolution par rapport à la version initiale consiste en la possibilité, désormais, de ralentir la carrière des personnels. Fini l’avancement minimum garanti.

Le mécanisme suivra les principes suivants :

  • un volume de mois à distribuer est constitué sur la base de 256 mois par tranche de 100 agents ;
  • une auto-évaluation partagée appuyée au référentiel de compétences ;
  • un entretien triannuel mené par le supérieur hiérarchique direct avec un avis (exceptionnel, remarquable, satisfaisant, insuffisant) ;
  • l’autorité hiérarchique (Recteur ou IA dans la plupart des cas) attribue, après avis de la CAP, 2 ou 5 mois de réduction, permettant un avancement plus rapide. Il peut également décider de ne pas attribuer de réductions et, surtout, ralentir la carrière en donnant une pénalité de deux mois ! C’est la grande nouveauté, passée au tamis de l’adage « on va les mettre au pas ».

Bien évidemment, les textes restent totalement évasifs sur les solutions apportées en cas de jugement d’insuffisance de la valeur professionnelle. Aucune obligation de formation, et pour cause, vu le volume de stages proposés aujourd’hui dans l’Education nationale.

Encore une fois, le ministère confond individualisation et stigmatisation, s’exonérant à bon compte de toute aide aux collègues en difficulté. De plus, aucune obligation n’est donnée aux recteurs d’utiliser le volume total de mois à distribuer. Ils disposent ainsi d’un nouvel outil d’économies budgétaires sur le dos des agents. Mais personne n’est surpris de l’inventivité.

Le SE-Unsa exige le retrait de ce texte de l’ordre du jour du CTM et l’ouverture de réelles négociations. Dans le cadre d'une action intersyndicale, le CTM du 8 mars a été boycotté 

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 04:07

Vous êtes appelés à signer un manifeste pour un Pacte social en 2012, proposé par plusieurs organisations dont l’Unsa, ATD Quart Monde, la Confédération Etudiante, la CFDT, la Mutualité française et la ligue de l’Enseignement.


Face aux risques pour notre cohésion sociale et notre démocratie, de la montée des inégalités et des limites de notre modèle de développement ces organisations lancent le manifeste « Pour un pacte social » fondé sur l’intérêt général et le recul des inégalités. Ce pacte social porte en germes des réformes ambitieuses porteuses de justice, de solidarité et d’espoir en l’avenir. Le manifeste, à lire ci-dessous, prône un nouveau modèle de développement plus juste et plus solidaire, soucieux de préserver les ressources naturelles et d’assurer le bien-être de tous.

La signature du manifeste vous est proposée ici.

Pour étayer cette démarche, plusieurs dizaines d’associations participeront les 10 et 11 mars au Forum de la société civile pour un pacte social. Les débats de la vingtaine ateliers (dont « Logement : l’Egalité a besoin de toits », « Agriculture : la grande oubliée ? », « L’Ecole, une carte maitresse », « Démocratie et moi, et moi et moi », « Egalité femmes-hommes, changer de braquets ») peuvent être suivis sur internet.

Cliquez pour :

Signer le manifeste

S’informer et suivre le forum citoyen

 

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 01:49

Voté cette semaine, le projet de loi visant à augmenter la TVA et la CSG pour compenser la baisse des cotisations patronales affectées à la politique familiale creusera encore les inégalités. 
L’UNSA regrette que ce projet de loi de finances élaboré dans la précipitation, n’ait pas fait l’objet d’une consultation des partenaires sociaux compte tenu de l’impact des décisions sur le financement de la Sécurité Sociale et en particulier celui de la Branche Famille.

En effet, cela modifie fortement la façon dont est financée la branche famille qui a besoin de financements pérennes pour répondre aux besoins des 11,3 millions d’allocataires.

Autant la CSG a été confirmée par la Cour de Justice des Communautés Européennes (CJCE) et la Cour de cassation comme une cotisation sociale affectée au financement des différents régimes de sécurité sociale, autant la TVA est un impôt de toute nature dont l’affectation n’est pas garantie, même avec un support budgétaire à identifier.

L’UNSA rappelle son opposition à toute augmentation de TVA même si elle se prénomme « TVA sociale » : son poids impacte davantage les revenus des ménages modestes et est source d’inégalités. Elle représente 14% du revenu des 10% des ménages les plus pauvres contre 5% de celui des plus riches. De plus dans le contexte économique actuel, assoir les recettes de la branche famille sur une taxe directement en relation avec la consommation des ménages, est de nature à mettre en péril les missions de la branche. Par ailleurs les 2 points de TVA supplémentaires porteront sur les produits importés qui sont particulièrement consommés par les ménages les plus pauvres. Aussi en 2013, l’allocation de rentrée scolaire utilisée par les familles subira une forte dépréciation, sauf revalorisation substantielle…

L’UNSA considère que le financement de la branche famille doit être multipartite, assis sur une participation des employeurs puisque la politique familiale contribue à une meilleure conciliation entre vie familiale et professionnelle améliorant ainsi la compétitivité des entreprises et sur la CSG, cotisation sociale prélevée sur l’ensemble des revenus.

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 00:28

Le conseil de la CNAMTS doit donner un avis, mercredi 29 février, sur un décret qui institue un secteur optionnel pour les chirurgiens, les obstétriciens et les anesthésistes.

Par ce texte, les complémentaires santé seraient contraintes de prendre en charge un dépassement d’honoraires de 50% pour les praticiens ayant souscrit à cette option.

En contrepartie, ces professionnels s’engageraient à « limiter » leurs dépassements à 50% pour 70% de leur activité et appliqueraient des honoraires au tarif de la sécurité sociale pour les 30% restants. Ils bénéficieraient de ce fait de la prise en charge de leurs cotisations sociales par l’assurance maladie.

L’UNSA constate que ce texte ne crée aucune contrainte pour faire cesser les dépassements d’honoraires excessifs. En effet, tous les médecins qui les pratiquent actuellement pourront continuer à le faire en restant en dehors de cette option. Quant à ceux qui, aujourd’hui, pratiquaient des dépassements inférieurs à 50%, ils se verront légitimés à les augmenter à due concurrence.

Dans ces conditions, ce texte, qui ne permet en rien de limiter les dépassements d’honoraires, est un nouveau cadeau à une clientèle électorale.

Il aurait été possible d’accepter une mesure qui permette une juste rémunération des professionnels si celle-ci avait été accompagnée de contraintes fortes pour limiter les dépassements d’honoraires. Ce n’est pas le cas.

C’est pourquoi l’UNSA se prononcera contre ce texte qui ne peut qu’entraîner une nouvelle augmentation des coûts des complémentaires santé.

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 23:05

N. Sarkozy a annoncé vouloir proposer aux professeurs certifiés volontaires de travailler 26h par semaine pour gagner 25% de plus, soit 500 € supplémentaires. Ou comment faire des économies sur le dos des profs en prétendant le contraire !

Un prof qui fait 8 HS perçoit plus de 10 000 € de plus sur un an. Avec Nicolas Sarkozy, il n’en recevrait que 6000 sur la même période. Soit 4000 € d’économisés sur le dos des profs…

En les faisant travailler près de 50% de plus, le président peut remplacer 3 profs à 18 h contre 2 à 26… économisant près d’un tiers des enseignants du second degré ! Avec 420 000 enseignants aujourd’hui, il peut espérer supprimer près d’un tiers des emplois à terme soit 130 000. La mesure serait encore plus radicale que les 80 000 emplois supprimés pendant le quinquennat !

À aucun moment, le président n’évoque le différentiel existant pour tous les enseignants, du second comme du premier degré, avec leurs homologues européens ! Toutes les études le montrent, ils gagnent 20% de moins.

Pour le SE-Unsa, le président de la République avait fait une promesse aux éducateurs qu’il n’a pas tenue. Le candidat-président fait pire, il leur promet de travailler plus pour gagner moins…

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