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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 01:35

images logo agrégés« Le statut des agrégés doit-il évoluer ? » c’est oui pour 53% des collègues qui ont répondu au questionnaire lancé par le SE-Unsa. Interrogés sur ce qui leur tenait le plus à cœur dans leur appartenance au corps des agrégés, nos collègues ont répondu à égalité le service et la rémunération (30%). Viennent ensuite les opportunités associées (22%) puis la reconnaissance sociale (15%).

La principale demande concerne les affectations. Pour 49,2% des collègues, les agrégés devraient être affectés « prioritairement au lycée ou à l’université ». Pour 9,6%, ils devraient même enseigner « uniquement à l’université ou en CPGE ».

Outre le lycée, l’attrait pour le supérieur est fort. Plus de 28% des répondants souhaiteraient enseigner à l’Université et 26% en CPGE. Beaucoup aimeraient pouvoir intervenir à la fois dans le secondaire et dans le supérieur. Les passerelles entre ces deux enseignements sont très prisées.

Pour l'instant, il existe un décalage entre les lieux d’exercice des collègues et leur souhait d’évolution de carrière. Là encore, les collègues sont nombreux à viser l'enseignement supérieur alors qu'ils enseignent dans le secondaire.

Les agrégés souhaitent voir le statut évoluer. La refonte des concours en est l’occasion. Il va falloir la saisir.

Valentin Locoge, agreges@se-unsa.org

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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 21:13

CERTIFIE SE UNSALes faits sont là : le métier de professeur d’EPS n’attire plus. 
Les chiffres d’admissibilité au CAPEPS confirment ce lent déclin. Déjà en Mars dernier le SE-Unsa alertait de cette dérive progressive. Malgré une augmentation de 40 postes  au CAPEPS 2012 puis de 160 postes en 2013, le nombre de candidats au concours a baissé une nouvelle fois. Pour la session en cours du concours externe, seulement 1053 admissibles vont concourir pour les 760 postes ouverts alors qu’ils étaient 1054 en 2010 pour 560 postes. Cette lente désaffection pour le métier de professeur d’EPS est la résultante de la masterisation, de la dégradation des conditions de travail et du faible salaire des enseignants d’EPS. La filière « Education et Motricité » des STAPS ne fait plus le plein.
Pour le SE-Unsa il est urgent de transformer notre métier, de le rendre plus attractif. Le changement de la formation est en route mais encore faut-il qu’il aboutisse à un réel changement. La revalorisation des enseignants, ayant un salaire sous la moyenne européenne, est un chantier urgent également.

Pour le SE-Unsa il est urgent également que les professeurs d’EPS soient considérés à l’égal de leurs collègues. Avec un statut différent, ces derniers perdent du pouvoir d’achat, ont des contraintes supplémentaires et sont obligés de se légitimer dans les établissements. Une solution pourtant existe, celle du passage des enseignants d’EPS dans le corps des certifiés. Ce passage permettrait un rattrapage salarial, une prise en compte des conditions de travail, une affirmation de l’EPS dans l’éducation nationale tout en gardant le sport scolaire.

Pour attirer de nouveaux jeunes collègues vers le métier le SE-Unsa propose un statut de certifié à 16h de cours et 2h de sport scolaire, une refonte intégrale de la formation initiale et un accompagnement des collègues.

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 00:59

SE UNSA COLLEGE GUADELOUPEDans un rapport(*) de décembre 2012, la Cour des comptes s’est penchée sur les procédures d’orientation en fin de 3e, en menant une enquête de terrain dans trois académies aux profils contrastés : Lille, Rennes, Toulouse.

Pour la Cour des comptes, c’est un «dispositif lourd et complexe» qui aboutit presque toujours au choix de la famille. Le rapport montre que l’orientation reste encore perçue comme une sanction des résultats scolaires, que la procédure d’orientation en fin de 3econtredit de facto le principe «d’égale valeur» des trois voies du lycée et qu’en conséquence l’orientation en voie professionnelle est trop souvent une orientation par défaut. Si le constat est connu et peu surprenant, la Cour place la refonte de l’orientation des élèves dans un ensemble de recommandations qui dessine un renversement du système éducatif, du primaire au lycée.

 

• Le rôle des intervenants dans le processus d’orientation doit être précisé. Le droit de décision finale sur la voie d’orientation doit appartenir aux familles, mais l’affectation dans un lycée reste la compétence du système scolaire.

Les enseignants doivent être formés et leurs missions doivent inclure l’aide à l’orientation des élèves.

• Les élèves ne doivent plus être enfermés dans un choix irréversible d’orientation. Le nombre de filières et d’options en lycée doit être réduit pour que la spécialisation n’intervienne que progressivement. Les passerelles seront aussi facilitées grâce à un enseignement modulaire. La Cour propose aussi une année supplémentaire d’études pour tout bachelier souhaitant l’obtention d’un autre diplôme.

• L’orientation doit être mise en cohérence avec les objectifs généraux du système éducatif, et notamment la lutte contre l’échec scolaire. La Cour suggère de subordonner le moment de l’orientation à celui de l’acquisition du socle commun, de prendre en charge les difficultés scolaires dans la classe ordinaire (et non avec des parcours différenciés) et de donner aux établissements scolaires la faculté de moduler la mise en œuvre des programmes et des temps d’enseignement, en fonction des besoins des élèves dont ils ont la charge.

Des propositions que certains jugeront trop radicales mais qui tracent des perspectives intéressantes pour l’avenir de notre système éducatif.

 

(*) Voir le site.

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 08:06

Réunions, dossiers, rencontres…les enseignants consacrent de plus en plus de temps aux tâches liées au suivi et à l’orientation des élèves. Ces activés sont censées être indemnisées par l’Isoe (indemnité de suivi et d’orientation des élèves).

Force est de constater que, depuis quelques années, ces missions se sont considérablement alourdies. La création des entretiens individuels, les dossiers à remplir, les réunions diverses sont venus s’ajouter au temps de travail des enseignants.

Pourtant, le montant de l’Isoe, dont l’évolution est indexée sur le point d’indice Fonction publique reste, comme lui, désespérément bloqué depuis 2010. Pas un centime de plus.

Tous les enseignants du 2nd degré touchent la part fixe de l’indemnité et les professeurs principaux ont en plus une part variable dont le taux varie selon la classe. 

Pour enfin reconnaître cette nouvelle charge de travail, le SE-Unsa revendique :

•    la revalorisation de la part fixe de l’Isoe

•    l’augmentation de la part variable versée aux profs principaux et l’alignement de l’Isoe des terminales générales et techno sur les autres classes d’orientation ;

•    le versement de l’Isoe aux personnels qui en sont privés alors qu’ils effectuent des missions de suivi et d’orientation (CPE, documentalistes...).

Pour le SE-Unsa, la revalorisation du métier d’enseignant passe par une meilleure reconnaissance des tâches qui le composent. La réévaluation de l’Isoe en fait partie. Soutenez cette revendication, signez la pétition !

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 06:54

En matière de Langues Vivantes, le bilan de la rentrée 2012 ne comporte pas de surprises.

En 6e, l’Anglais se taille la part du lion avec 92,3% des élèves qui l’étudient en LV1. Viennent ensuite l’Allemand, choisi par 6,1% des élèves puis l’Espagnol par 1,1%. Les autres langues ne représentent jamais plus de 0,1% des élèves.
Au total, 15,5% des élèves de 6e ont une LV2. C’est très majoritairement le couple Anglais-Allemand qui domine. l’Espagnol et plus modestement l’Italien y ont une place en représentant respectivement 2,4 et 0,6% des élèves de 6e.

En 2nde, les grands équilibres se retrouvent. L’anglais est la LV1 de 94% des lycéens. L’Espagnol est la LV2 dominante avec 70,5% des élèves, suivi de l’Allemand, 16,7% et de l’Italien, 5,8%. Logiquement, les LV3, qui concernent près de 10% des lycéens se tournent davantage vers des langues moins enseignées. L’Italien est la LV3 la plus fréquente avec 42,4% des élèves concernés et l’Espagnol pour 14,8%. Le Chinois (12,1%), le Russe (7,6%),  le Portugais (5,7%), l’Arabe (4,2%), les Langues régionales (3,1%) et le Japonais (2,7%) ont des effectifs significatifs. Au-delà, près de 6% des élèves suivent des langues très rares.

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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 01:43

Le Président de la République avait annoncé sa priorité au primaire. Pour autant le collège, dernier maillon de la scolarité obligatoire, n’est pas oublié par la loi d’orientation.

Le collège unique est réaffirmé comme principe essentiel pour acquérir le socle commun et comme creuset du vivre ensemble. Le socle commun lui-même sera réécrit pour devenir un socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Son évaluation sera diversifiée.

Les enseignements du collège seront organisés autour d’un tronc commun de disciplines et de parcours. Deux de ces parcours sont fixés par la loi, l’un portant sur l’éducation artistique et culturelle, l’autre sur la découverte du monde économique et professionnel. Des modules complémentaires seront possibles en particulier pour les élèves de 3e qui veulent s'orienter vers la voie professionelle.

Les collèges devront pouvoir disposer d’une marge de manœuvre dans la gestion de leur dotation afin que les équipes pédagogiques puissent concevoir des actions pédagogiques et des parcours scolaires favorisant la réussite de tous.  L'aide aux élèves en difficulté pourra prendre d'autres formes que les PPRE.

La loi s’attache tout particulièrement à faciliter le lien entre l’école et le collège. La création d’un cycle CM2-6ème est le signe le plus net de la continuité éducative. Des « conseils écoles-collège » seront chargés de proposer des projets communs. Pour s’assurer de l’accord de tous, ces projets devront être validés par les conseils d’école et les CA des établissements.

Toutes les dispositions concernant le diplôme national du brevet sont renvoyées à un décret ultérieur. Cette modification, d’apparence technique, ouvre la porte à la suppression de la note de vie scolaire. L’ensemble du dispositif du DNB (contrôle continu, NVS, épreuves terminales, LPC, HiDA) devrait être revu.
 
Pour le SE-Unsa, ces mesures vont dans le sens d’un collège qui dispose enfin des moyens pédagogiques pour garantir à tous les jeunes l’acquisition du socle commun. Reste à faire en sorte que les enseignants puissent s’emparer de ces évolutions pour faire réussir leurs élèves.

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 16:06

images logo agrégésLes promotions d'échelon des agrégés sont gérées au niveau national.

Pour être promouvable, il faut avoir atteint la durée requise dans un échelon au cours de l’année scolaire, au Grand Choix, au Choix et/ou à l’ancienneté :

Échelons
Grand Choix
Choix
Ancienneté
3e au 4e
 
 
1 an
4e au 5e
2 ans
2 ans 6 mois
2 ans 6 mois
5e au 6e
2 ans 6 mois
3 ans
3 ans 6 mois
6e au 7e
2 ans 6 mois
3 ans
3 ans 6 mois
7e au 8e
2 ans 6 mois
3 ans
3 ans 6 mois
8e au 9e
2 ans 6 mois
4 ans
4 ans 6 mois
9e au 10e
3 ans
4 ans
5 ans
10e au 11e
3 ans
4 ans 6 mois
5 ans 6 mois

Exemple : un agrégé promu au 6e échelon au 1er septembre 2010, sera promouvable pour le 7e échelon au grand choix au 1er mars 2013 (2 ans et 6 mois), au choix au 1er septembre 2013 (3 ans) et à l’ancienneté au 1er mars 2014 (3 ans et 6 mois).

Contrairement à ce qui se fait pour les autres corps, les promotions des agrégés sont étudiées par discipline.  Tous les collègues d’une discipline, promouvables à un même échelon, sont classés en fonction de leur note globale (note administrative + note pédagogique). 30% des promouvables sont promus au Grand Choix et 50% au Choix. Ceux qui ne peuvent être promus au Choix passent automatiquement à l’Ancienneté. La gestion nationale impose au ministère d’harmoniser les notes entre les académies. Pour plus de transparence, le SE-Unsa revendique que, comme pour tous les autres corps, la gestion des agrégés soit réalisée au niveau académique.

Pour savoir à quelle date vous serez promouvable, consultez votre dossier Iprof à la rubrique « vos perspectives ». La CAPN de promotion des agrégés se tient généralement en février (consulter les barres des promotions pour 2011/2012). Si vous êtes promouvable cette année, demandez une fiche de suivi à votre section académique pour être informé des résultats.

Pour connaître le montant du traitement correspondant à votre nouvel échelon, consultez la rubrique carrière>rémunération.

NB : Les stagiaires lauréats des concours depuis la session 2010 bénéficient d'une bonification d'ancienneté d'un an et commencent automatiquement leur carrière au 3e échelon.

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 03:11

L’employeur a la responsabilité de prendre les mesures pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés.

Pour le SE-Unsa ce principe fondamental n’a surtout pas été appliqué dans le cadre du dossier STI. Nous l’avons donc dénoncé avec force, une nouvelle fois, lors du CHS CT ministériel d’octobre. Dans l’avis voté à l’unanimité, nous avons exigé un suivi des personnels concernés afin d’étudier les effets sur la santé des personnels et d’obtenir du MEN les mesures indispensables pour y remédier  (formation, allégement de service …) avec aussi un  bilan au plan académique et ministériel.

La réglementation prévoit que les membres des CHS CT doivent être informés par une communication écrite des suites données aux avis émis par ce comité.

La DGRH, par lettre du 27/11, annonce qu’une enquête a été lancée en novembre auprès des académies avec « au delà des aspects quantitatifs, des questions plus qualitatives » « pour connaître les dispositifs d’information de formation et d ‘accompagnement des personnels concernés par les changements de discipline », avec « un volet spécifique axé sur la santé et la sécurité au travail »

« Le bilan sera examiné dans un groupe de travail avec les représentants du personnel du CHS CT ministériel ».

Au SE-Unsa, nous le redirons autant de fois qu’il le faudra. La GRH dans ce dossier a été fautive à tous les niveaux. Cela ne doit plus se reproduire !

 

REPONSE DU MINISTERE

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 08:50

Le changement est netLe budget 2013 marque une réelle inflexion dans les choix concernant l’Education. A la rentrée prochaine, près de 600 enseignants de plus seront présents dans les établissements du second degré. Principale nouveauté, le rétablissement des moyens consacrés à la formation des stagiaires.
Certes, on est loin de compenser les pertes de ces dernières années, mais le symbole est fort. C’en est fini de la politique de destruction systématique des emplois dans l’Education nationale.

Au regard des prévisions d’effectifs, les moyens supplémentaires devraient aller en priorité dans les collèges ou 10 000 élèves de plus sont attendus et dans les LP pour 5000 élèves de plus. Les effectifs des lycées généraux et technologiques devraient être quasiment stables avec une centaine d’élèves supplémentaires.

Pour autant, la création de postes ne doit pas masquer la baisse des crédits de fonctionnement. Les subventions d’état aux établissements, consacrées par exemple à l’achat des manuels en collège et à certains frais de stages en lycée, continuent de diminuer. Elles passent de 19,5 à 17,06 euros par élève en collège, de 15,10 à 14,32 euros en lycée et de 25,50 à 21,77 euros en LP. Le quotidien des établissements restera difficile.

Le SE-Unsa ne peut que saluer la rupture avec la politique antérieure de suppressions massives des postes. Il continuera à agir pour que les établissements disposent des moyens adaptés à leur bon fonctionnement. Dans ce contexte très contraint, plus que jamais, la priorité à l’éducation doit se traduire au bénéfice des élèves.

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 08:11

Après la réunion du 12 novembre où le ministre a précisé ses choix concernant la réforme des rythmes scolaires, une première séance de négociations a eu lieu le 16 novembre sur le service des enseignants, sur la base du cadre défini par le ministre. Après cette première série de rencontres bilatérales, le ministère fera part de ses propositions.

Bien que le cadre imposé soit de 24 heures en classe entière, le SE-Unsa a rappelé son objectif d’un abaissement à 23 heures d’enseignement hebdomadaires.

Malgré ce désaccord, le SE-Unsa a exprimé les principes qui doivent selon lui présider aux décisions du ministre.

  • D’une part, il faut rechercher l’amélioration des conditions de travail des enseignants et de l’équilibre avec  leur vie personnelle.
  • D’autre part, cette réforme doit donner le signal clair de la reconnaissance de la professionnalité des enseignants. Il faut passer de l’injonction et du contrôle à la confiance. Les enseignants sont des professionnels responsables, capables d’organiser leur travail sans besoin de contrôle permanent et tatillon de leurs activités. Il faut faire confiance à leur volonté et leur capacité de construire les organisations et les contenus le plus adaptés à leurs élèves
  • Enfin, il est indispensable de définir un cadre qui n’hypothèque pas la possibilité de construire, dans le futur pour tous, et localement dès maintenant, les organisations du temps les plus bénéfiques aux élèves.

Les conditions incontournables pour le SE-unsa

  • La réforme des rythmes doit s’accompagner de l’annonce de la refonte des programmes, du socle et des outils de validation (livrets, attestations…).
  • Il faut relancer la formation continue sur le temps de service.
  • Il faut reconnaître davantage tout le temps nécessaire à la concertation et au suivi des élèves sinon on ne peut faire vivre les projets d’école.
  • Il faut rompre avec le rendu-compte tatillon des heures. Stop aux tableaux Excel !
  • Il faut éviter les risques de surcharge sur certaines semaines et la fréquence de semaines chargées. Les mercredis après-midis doivent être épargnés au maximum.
  • Il faut pouvoir retrouver l’accès au temps partiel à 80%

Les demandes du SE-Unsa sur les 24 heures et sur le contenu des 108 heures

  • Le ministre envisage de rendre possibles des journées d’enseignement de longueurs différentes dans le cadre de PEL ( Projets éducatifs locaux) : 3 jours de 5h et un 4ème de 6h par exemple. Le SE-Unsa souhaite des garanties pour que de telles organisations n’aient lieu qu’avec la volonté des équipes. Il faudra que les PEL, après la discussion locale, soient validés par le CDEN (Conseil départemental de l’Education nationale) pour qu’il soit encore possible de faire valoir les arguments des enseignants quand ils n’auraient pas été entendus.
  • Le SE-Unsa demande la réduction à 36h des actuelles heures destinée à l’aide personnalisée, la redéfinition de leur contenu accompagnée d’un changement de nom. Pour le SE-Unsa, cette heure hebdomadaire devrait relever de la liberté totale des équipes. Elles sont les plus en capacité d’en définir le contenu et le nombre des enfants concernés afin de viser leur réussite : aide, méthodologie, suivi individuel, ateliers éducatifs…
  • 6h de conseil d’école : elles seraient maintenues. C’est notre souhait.
  • Le SE-Unsa souhaite le passage à 9 heures des animations pédagogiques et que le temps ainsi récupéré soit versé dans le temps de concertation. Le SE-Unsa revendique donc un forfait de 57h destinées aux travaux d’équipes, suivi des élèves en difficultés et handicapés, relations avec les familles.

D’autres contraintes à revoir pour le SE-Unsa

  • Pré-rentrée : le SE-Unsa demande que les deux jours soient placés avant la rentrée (la 2ème journée est difficile et lourde à placer avant les congés de Toussaint). le calednrier scolaire devra en tenir compte.
  • La journée de solidarité vient elle aussi alourdir les semaines de la fin d’année alors que les enseignants s’investissent sur de nombreux temps non-reconnus : manifestations autour de l’école, classes de découverte... Le SE-Unsa demande que ces temps puissent être pris en compte au titre de la journée de solidarité.
  • Pour le SE-Unsa, le temps partiel à 80% doit être à nouveau possible là où il ne l’est plus.
  • Dans cette nouvelle organisation de la semaine, les décharges de directeurs doivent être adaptées.
  • Le SE-Unsa demande que du temps soit dégagé dès cette année pour les équipes puisqu’elles devront construire de nouvelles organisations pour la rentrée prochaine.
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