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http://www.se-unsa.org/squelettes/images/nego.png

1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 13:23

Par courrier en date du 5 février (voir PJ), le SE-Unsa a sollicité du Ministre :

  • du temps de concertation pour échanger et construire un projet d’organisation de la nouvelle semaine scolaire (pris sur les heures d’animation pédagogique et l’aide personnalisée)
  • un comité de suivi dans chaque département pour suivre et réguler la mise en œuvre de la réforme des rythmes

Le Ministre vient d’accéder à nos requêtes (voir réponse en PJ).

Ainsi, le ministre reconnaît que mettre en place une nouvelle organisation de la semaine nécessite une concertation des équipes au niveau de chaque école. Il accepte que du temps soit effectivement dégagé sur les animations pédagogiques et l’aide personnalisée.

Quant aux comités de suivi départementaux, le Ministre en permet ainsi la généralisation car plusieurs sections du SE-Unsa avaient réussi à l’obtenir dans quelques départements. Ils permettront  d’étudier les questions qui remontent des écoles et répondre aux situations de tension qui nécessiteront la médiation du DASEN, autorité décisionnaire au terme du processus.

D’ores et déjà, le SE-Unsa se retourne vers les DASEN de chaque département pour que soit traduites, dans les faits, ces deux décisions importantes du ministre.

 

 


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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 18:34

http://www.unsa-education.org/spaw/images/EP-accordeon.pngLecteurs du magazine de l’UNSA Éducation, vous êtes adhérents à l’un des syndicats de la Fédération. Comme des dizaines de milliers d’entre nous, vous avez fait le choix du « Plus forts ensemble ». Vous contribuez, par votre engagement individuel, à renforcer le syndicalisme que nous portons. Collectivement, nous avons fait le choix de nous doter d’une ambition : « La société éducative ». Ce projet de société, nous le portons car nous pensons que l’être humain est éducable tout au long de la vie. L’Éducation pour tous est à la fois une voie et un moyen pour tenir la promesse d’Égalité, de Liberté et de Fraternité que porte l’idéal républicain. 
Pour promouvoir ce projet nous avons fait, avec l’UNSA, le choix d’un syndicalisme réformiste et exigeant. Un syndicalisme qui ne reste pas isolé sur le seul monde des éducateurs mais qui, au contraire, se nourrit des préoccupations de tous les salariés du public comme du privé. Nous cultivons ainsi avec notre Union, patiemment mais sûrement, notre différence. L’UNSA Éducation et ses syndicats pensent qu’être efficace au XXIe siècle, pour ceux que nous représentons comme pour notre projet, nécessite de ne pas « copier-coller » les méthodes les plus éculées des syndicats du siècle passé. Fidèles aux Lumières, nous ne serons donc pas ce qu’aurait pu être le syndicat des allumeurs de becs de gaz lorsque l’éclairage public en ville fut électrifié. Ni adeptes de statu quo mortifère, ni producteurs de prêt à penser, nous savons en tout cas que pour faire bouger le réel, il ne faut pas l’ignorer. 
Si, comme la plupart d’entre nous, vous êtes fiers de votre engagement, fiers d’être adhérents, alors donnez de la force à notre syndicalisme : invitez vos collègues à nous contacter et à nous rejoindre.

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 13:14

http://www.se-unsa.org/UserFiles/Image/logo%20CNAL%20avec%20logos%20orgas%20Horizont.jpg

Pour le CNAL, le ministère de l’Education nationale doit sans tarder lever l’ambigüité qu’il entretient dans le guide pratique adressé aux élus sur la mise en place des nouveaux rythmes à l’école primaire.

Il y rappelle, à juste titre, qu’il ne peut y avoir obligation de mise en oeuvre pour l’enseignement privé. Mais il s’aventure sur un terrain délicat lorsqu’il précise que les effectifs d’élèves pris en compte pour la détermination du montant de la dotation de l’État correspondraient au total de ceux du public et du privé, s’il ya passage à quatre jours et demi dès 2013.

Ainsi le guide affirme que « Les écoles privées sous contrat seront donc concernées par le fonds au même titre que les écoles publiques » et souligne même qu’« elles seront également éligibles à la part majorée de la dotation dans les mêmes conditions que les écoles publiques en 2013 et 2014 ».

Pour le CNAL, le ministère organiserait ainsi un subventionnement déguisé des écoles privées et contreviendrait à la loi Debré. Sur le sujet, la jurisprudence est constante : les activités péri scolaires, parce qu’elles relèvent du caractère propre des écoles privées, ne relèvent pas des dépenses obligatoires d’enseignement.

A l’heure où le CNAL attend avec impatience l’abrogation de la loi Carle, il ne saurait être question d’alimenter, une fois encore les fonds des écoles privées par des financements publics.

Le Comité National d’Action Laïque est composé de la FCPE, des DDEN, de la Ligue de l’Enseignement, du SE-Unsa et de l’Unsa Education.
Communiqué de presse du Cnal du 26/02/2013

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 00:36

ACADEMIE GUADELOUPE SE UNSAParce que la refondation de l’École ne se fera pas sans eux, il est temps d’ouvrir la page des personnels. Le SE-Unsa a ciblé 4 sujets prioritaires concernant les enseignants des écoles.

 

 

 

Isoe pour les PE

 

Depuis des années, seul le SE-Unsa a pointé le décalage de rémunérations entre enseignants premier et second degré au-delà de la grille salariale commune. L’indemnité de suivi et d’orientation est l’une des raisons. Les 25 000 signatures de la pétition du SE-Unsa ont imposé cette problématique. La somme de 400€ annuels est aujourd’hui avancée dans la presse. Pour le SE-Unsa, ce serait une première pierre pour obtenir un plan de montée en charge visant l’objectif de 1200€.

 

 

 

Hors-classe

 

L’augmentation du nombre de passages est le fil rouge du SE-Unsa depuis la création du corps de professeurs des écoles. La grande majorité d’entre eux est privée d’accès à ce grade pourtant essentiel pour le traitement de fin de carrière comme pour la pension qui en découle. Aujourd’hui de 2%, le ratio est le plus bas de toute la Fonction publique.

 

Le SE-Unsa veut un engagement le portant à 7,5% comme pour les autres corps d’enseignants.

 

 

 

Temps partiel à 80%

 

L’accès au temps partiel à 80% surrémunéré a été largement restreint ces dernières années. La nouvelle semaine scolaire rapproche «3 jours et demi travaillés» de cette quotité. Il suffit de compenser l’écart par 3 journées supplémentaires environ.

 

Pour le SE-Unsa qui l’avait obtenu quasiment partout en 2004, il faut retrouver ce moyen de concilier vie personnelle et vie professionnelle pour les jeunes parents.

 

 

 

Directeurs d’école

 

Alors que leur fonction est essentielle à la réussite de la Refondation, les directeurs se désespèrent.

 

Le Ministre a accepté l’ouverture de discussions sous la pression du Duer lancé par le SE-Unsa, mais celles-ci seraient reportées au second semestre 2013.

 

Pour le SE-Unsa, le dossier ne peut plus attendre sinon, les directeurs, rouages essentiels, arrêteront de faire tourner la boutique.

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 05:51

L’heure est à la discussion locale. Le SE-Unsa met à la disposition des équipes une publication succincte qui fait le point sur les textes et développe des arguments pour faire entendre la voix des premiers professionnels concernés : les enseignants.

http://www.se-unsa.org/UserFiles/Image/rythmes_lenseignant.jpg

Cliquez ici pour visualiser ce pdf

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 23:53

LOGO REVENDICATIF SE UNSA GUADELOUPELundi 4 février 2013 a eu lieu une réunion multilatérale avec le ministre de l'Éducation nationale assisté de membres du Cabinet et des directions. Étaient présentes les fédérations représentatives au CTMEN (UNSA Éducation, FSU, SGEN-CFDT, FO, CGT, SUD) ainsi que la CSEN, invitée. La délégation fédérale était conduite par Laurent Escure, secrétaire général de l'UNSA Éducation.

Les discussions concrètes sur les éléments catégoriels se dérouleront en bilatérale entre chaque fédération et le cabinet du Ministre à partir du lundi 11 février.

Dans la suite :

- Les annonces du Ministre,

- Le résumé de l'intervention liminaire de Laurent Escure



LES ANNONCES DU MINISTRE

Le ministre a relevé les contraintes financières, mais évoqué trois chantiers à ouvrir rapidement :
(1) l'éducation prioritaire ;
(2) le collège (avec de nombreuses incidences) ;
(3) la question du décrochage (avec des implications sur les lycées professionnels, même si, comme le ministre le précisera plus tard, on ne saurait réduire le lycée professionnel au décrochage).
Sur l'agenda social, le ministre a évoqué la nécessité d'entrer dans des discussions à court terme (premier semestre 2013), dès après l'ouverture des négociations Fonction publique (le 7 février prochain), sur nos propres éléments. Bernard Lejeune, directeur adjoint du Cabinet et conseiller social en a la charge.
La première préoccupation de Vincent Peillon est la situation des enseignants du primaire, mais il n'oublie pas les autres catégories, à commencer par les personnels de catégorie C.
Dans un second temps (à partir du second semestre 2013 et, surtout, le vote de la loi), le ministre veut ouvrir deux autres chantiers :
1. obligations de service ;
2. dossier direction d'école.

INTERVENTION LIMINAIRE UNSA ÉDUCATION (LAURENT ESCURE)

L'UNSA Éducation a rappelé que nous avions demandé des points réguliers : le vote de la loi à lui seul ne suffira pas. Le ministre a précisé les points à l'ordre du jour des négociations. Nous considérons pour notre part que, quand tout est prioritaire, rien ne l'est plus. L'UNSA Éducation a donc sérié les revendications (faire le contraire, dans le contexte que nous connaissons, c'est mentir aux collègues). De la même manière, nous ne voulons pas faire gagner le statu quo.
L'agenda de la refondation — outre les éléments évoqués par le ministre — devra aussi comporter les éléments figurant dans la loi ou déjà ouverts. 
Les discussions peuvent se mener «au coup par coup», mais elles peuvent aussi se mener — ce qui a notre préférence — ou avec un «tempo» annoncé qui permette d'éclairer les collègues, en distinguant le calendrier à court, moyen ou long terme (quinquennat), le calendrier à court terme devant être le plus précis possible.
L'UNSA Éducation n'aura pas deux discours en contestant la loi d'orientation dans la rue et en demandant à négocier ses textes d'application, ce qui serait contradictoire à nos yeux. Pour notre part, nous pensons que la loi d'orientation et de programmation est bonne dans l'ensemble. Et c'est bien pourquoi nous entendons en discuter les textes règlementaires d'application. Sur l'évaluation, il faut passer aussi par le prisme de ceux qui évaluent, accompagnent, etc.
Sur le catégoriel, l'UNSA a fait le choix de calibrer. On ne peut ignorer un contexte dans lequel un élève de l'enseignement public sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. 
L'UNSA Éducation aimerait un geste sur le point d'indice, même symbolique pour rompre avec le blocage général des rémunérations. Cette revendication est juste, mais nous donnons, actuellement la priorité aux mesures concernant les précaires et les «catégorie C». Il en va de même sur l'égale dignité des enseignants qui justifie aujourd'hui un effort spécifique pour les enseignants du premier degré. Enfin, il faut que soient pris en compte les engagements antérieurs. Pour la seconde phase, penser aux métiers de l'équipe éducative, au sens large de l'expression, aura du sens, de même que la direction d'école qui ne doit pas être un sujet escamoté.
Enfin, sur la méthode, l'UNSA Éducation considère qu'une négociation aura du sens si elle n'est pas la simple addition de revendications catégorielles. Cela a une double conséquence : conduire ces discussions avec les fédérations par souci de cohérence; faire la différence entre ceux qui font le choix de la refondation nécessaire du système éducatif et ceux qui n'en jouent pas le jeu.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 23:53

LOGO REVENDICATIF SE UNSA GUADELOUPEL’avis de l’UNSA Éducation sur le projet de loi d’orientation et de programmation pour la Refondation de l’École de la République

La réussite de tous, tous les enfants, tous les jeunes, passe nécessairement par un changement de « logiciel » de notre système d’Éducation. La loi d’orientation et de programmation pour la Refondation de l’École de la République prend en compte cette transformation indispensable et pose, avec le socle commun rénové de compétences, de connaissances et de culture, la formation des enseignants et des personnels d’éducation, la priorité au primaire, l’entrée dans l’ère du numérique et l’effort budgétaire dont bénéficie ce projet, les bases d’une évolution positive.

L’UNSA Éducation et ses syndicats jugent que le débat parlementaire doit être l’occasion de conforter les points positifs du projet de loi, d’améliorer certains éléments qui ne vont pas assez loin, de modifier certaines approches dont l’oubli de nombreuses catégories de personnels de l’Éducation sans l’implication desquels la réforme ne pourra se faire.

En 11 fiches, l’UNSA Éducation balaie le projet de loi, propose des amendements et oriente la réflexion qui devra se prolonger dans les textes d’application et dans son indispensable accompagnement, gage de sa réussite.

Les 11 fiches

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 00:03

http://www.se-unsa.org/UserFiles/Image/macartesco_vign.pngMais il reste encore beaucoup de chemin à faire pour réparer les dégâts faits à l’Ecole Primaire depuis une dizaine d’années. La première dotation du nouveau gouvernement se traduit localement par 3145 créations de postes pour 130 fermetures.

Au-delà du constat global, les situations sont évidemment diverses : certains départements sont fortement touchés (la Martinique ou la Moselle par exemple), d’autres connaissent des gels de leur dotation ou des dotations insuffisantes. Le P/E reste souvent la seule variable mise en œuvre et son utilisation aveugle n’est pas toujours pertinente.

Les priorités ministérielles, « plus de maîtres que de classes » et « scolarisation des enfants de moins de 3 ans », font l’objet parfois de postes spécifiques dès les CTA (Orléans-Tours), ou seulement d’indications. Certains recteurs n’ont même pas indiqué ces priorités (Alsace). Ce sera de toute façon dans les CTSD, au plus près du terrain, que le SE-Unsa devra faire valoir les intérêts des élèves et des enseignants. Quels critères d’attribution des moyens, quel type d’intervention dans les écoles, quel encadrement pour les élèves de moins de 3 ans ? Et dans certaines situations : comment se mobiliser pour atténuer les effets d’une carte scolaire négative ou insuffisante ?
A toutes ces questions, les sections départementales du SE-Unsa peuvent apporter des réponses en s’appuyant sur les demandes et les besoins locaux. N'hésitez pas à les contacter.

http://www.se-unsa.org/UserFiles/Image/carte_sco1D_R2013_vign.png

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 11:40

LOGO SOCIETE SE UNSA GUADELOUPELe décret sur les rythmes scolaires a été publié au journal officiel du samedi 26 janvier.

Que dit le décret ?

A la rentrée 2013, la semaine scolaire comportera 4 jours et demi de classe dont le mercredi matin. La semaine fera toujours 24h d’enseignement mais réparties sur ces 9 demi-journées. Les journées feront au plus 5h30, les demi-journées au plus 3h30, la pause méridienne 1h30 au minimum.

Est-ce que des dérogations sont possibles ?

Oui mais seulement pour le samedi à la place du mercredi ou pour porter la journée de classe au-delà de 5h30 ou la demi-journée au-delà de 3h30. La demande de dérogation devra être justifée par un projet éducatif territorial.

Tout le monde en septembre 2013 ?

C’est la date d’entrée en vigueur de la nouvelle semaine selon le décret mais les Maires peuvent faire la demande d’un report à 2014 au DASEN, avant le 31 mars. Ils doivent aussi saisir le Conseil général compétent en matière de transport scolaire avant le 11 mars. Après le 31 mars, le DASEN fera connaître sa décision au Maire.

Dans le cadre d’une semaine de 9 demi-journées, chaque école aura une organisation différente ?

Oui, comme aujourd’hui avec une variable supplémentaire, la longueur des journées peut être différente d’une journée à l’autre (exemple : 2 jours à 5h30 et 2 jours à 5h avec un mercredi matin de 3h)

Qui décide ?

C’est le DASEN qui arrête l’organisation pour chacune des écoles. Le Maire ou le conseil d’école peuvent faire des propositions et l’IEN donnera son avis.

Quand sera connue la décision du DASEN ?

Selon le calendrier de la réforme donné par le ministère, c’est entre le 31 mars et les vacances de printemps que, pour chaque école, on saura d’abord si on passe à 9 demi-journées à la rentrée 2013 puis quels seront les horaires de l’école.

Comment les enseignants peuvent faire entendre leur voix ?

  • D’abord par les conseils d’école. Même si ce n’est pas obligatoire, le SE-Unsa engage les équipes à convoquer des conseils d’école sur ce seul sujet après avoir arrêté entre enseignants l’organisation qu’ils souhaiteraient.
  • Ensuite par le syndicat. Dans le cas de désaccord entre les enseignants et le Maire par exemple, il pourra être important de travailler avec le DASEN avant que des décisions ne soient prises. De la même façon, dans des grandes villes ou de tailles moyennes, il sera peut-être nécessaire que les collègues ou les directeurs se rencontrent pour proposer des organisations compatibles plutôt que laisser la Mairie imposer ses choix.

Quand convoquer les conseils d’école ?

Il ne sert à rien de convoquer des conseils d’école tant que le DASEN n’a pas donné le cadre car il faudrait peut-être recommencer après. En revanche, chaque école peut commencer à réfléchir à son projet et avoir des échanges avec la Mairie et les parents d’élèves.

Qu’en est-il des temps péri-éducatifs ?

Même si le ministère affirme sur son site qu’aucun enfant ne devra rester sans solution jusqu’à 16h30 et qu’il y a bien une dotation spécifique qui leur est destinée, il n’y a aucune obligation réglementaire pour les Mairies sur ces activités péri-éducatives et leur gratuité. Cependant, on peut penser que la pression des familles (et leur poids électoral) conduiront les mairies à mettre en œuvre des dispositifs péri-scolaires.

Le projet éducatif territorial, c’est quoi ?

Il a vocation à coordonner les actions éducatives sur un territoire. Il n’a pour l’instant pas de traduction réglementaire.

Quelles sont les obligations des enseignants en dehors des 24h de classe ?

En dehors des 24h d’enseignement, les enseignants devront 36h d’APC (Activités Pédagogiques Complémentaires) en remplacement des actuelles 60 d’aide personnalisée. Ces APC seront de l’aide aux élèves en difficulté ou au travail personnel ou toute autre action prévue au projet d’école. Elles se feront en groupes restreints. Leur contenu et leur organisation relèvent du projet d’école et sont soumis à l’avis de l’IEN. A ces 36h d’APC, viennent s’ajouter 48h forfaitisées dédiées aux concertations, équipes éducatives, rencontres avec les familles, 6h de conseil d’école et 18 d’animation et formation pédagogiques.

Et encore des questions

Pourra-t-on toujours faire des études surveillées ?

Rien n’empêche les collectivités ou des associations de poursuivre ce qu’elles faisaient avant en rémunérant des enseignants.

Les animations pédagogiques pourront-elles avoir lieu le mercredi-après-midi ?

Malgré nos demandes, le ministère n’a pas voulu empêcher cette possibilité.

Devrons-nous aussi toujours une journée au titre de la journée de solidarité ?

Le SE-Unsa demande que de nombreuses actions comme les fêtes de l’école ou les classes de découverte ou les conseils d’école exceptionnels puissent être pris en compte pour la journée de solidarité.

Aurons-nous toujours une journée de pré-rentrée flottante à effectuer dans la première période de l’année ?

Celle-ci est toujours prévue au calendrier scolaire. Le SE-Unsa demande qu’on laisse les équipes décider de son organisation notamment quand elles souhaitent la positionner avant la rentrée. C’est possible dans certains endroits mais ailleurs c’est fixé départementalement ou par circonscription.

Pour demander des précisions ou poser d’autres questions, contactez votre section départementale : n°dep@se-unsa.org

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 12:10

Le décret révisant l’organisation de la semaine scolaire à l'école primaire a été publié au journal officiel du samedi 26 janvier. C’est désormais dans chaque département, dans chaque école que tout se joue. Pour le SE-Unsa, aucune organisation ne devra être arrêtée sans les enseignants.

Le décret répartit 24 h d’enseignement sur 9 demi-journées dont le mercredi. Les journées ne sont pas nécessairement toutes identiques mais doivent respecter des bornes : les journées ne peuvent dépasser 5h30, les demi-journées ne peuvent dépasser 3h30 et les pauses méridiennes font au moins 1h30. En plus de ces temps d’enseignement communs, les élèves pourront bénéficier d’Activités pédagogiques complémentaires (évolution de l’actuelle aide personnalisée) sous la responsabilité des enseignants, en groupe restreint.

Le décret ne dit rien des temps péri-éducatifs puisqu’ils relèvent des collectivités et ne peuvent avoir de caractère obligatoire, ni pour elles ni pour les élèves.

Le décret prévoit la possibilité de déroger sur deux points : le samedi matin à la place du mercredi matin et sur le fait de dépasser les bornes horaires quotidiennes. La dérogation devra être justifiée par un Projet éducatif territorial (PET).

Le conseil d’école ou la mairie peuvent adresser un projet d’organisation au DASEN qui arrêtera l’organisation de chaque école, après avis du Maire.

Ce décret s’applique à compter de la rentrée 2013. Les mairies peuvent demander un report de son application à la rentrée 2014. La demande est à adresser au DASEN avant le 31 mars après avoir consulté le conseil général compétent en matière de transport scolaire au moins 20 jours avant.

Le décret désormais publié, c’est dans chaque département et chaque école que les choses se jouent. Pour le SE-Unsa, aucune décision ne doit se prendre sans les enseignants. Le conseil d’école doit jouer son rôle. Après une première étape de discussions entre enseignants (une foire aux questions est à leur disposition :http://www.se-unsa.org/spip.php?article5389 ) puis une seconde avec les parents d’élèves et la mairie, le SE-Unsa encourage les directeurs à convoquer des conseils d’école à ordre du jour unique pour faire une proposition  d’organisation au DASEN. Le SE-Unsa défendra auprès des autorités académiques le respect de l’avis des premiers concernés.

Le décret révisant l’organisation de la semaine scolaire à l'école primaire a été publié au journal officiel du samedi 26 janvier. C’est désormais dans chaque département, dans chaque école que tout se joue. Pour le SE-Unsa, aucune organisation ne devra être arrêtée sans les enseignants. Le décret répartit 24 h d’enseignement sur 9 demi-journées dont le mercredi. Les journées ne sont pas nécessairement toutes identiques mais doivent respecter des bornes : les journées ne peuvent dépasser 5h30, les demi-journées ne peuvent dépasser 3h30 et les pauses méridiennes font au moins 1h30. En plus de ces temps d’enseignement communs, les élèves pourront bénéficier d’Activités pédagogiques complémentaires (évolution de l’actuelle aide personnalisée) sous la responsabilité des enseignants, en groupe restreint. Le décret ne dit rien des temps péri-éducatifs puisqu’ils relèvent des collectivités et ne peuvent avoir de caractère obligatoire, ni pour elles ni pour les élèves. Le décret prévoit la possibilité de déroger sur deux points : le samedi matin à la place du mercredi matin et sur le fait de dépasser les bornes horaires quotidiennes. La dérogation devra être justifiée par un Projet éducatif territorial (PET). Le conseil d’école ou la mairie peuvent adresser un projet d’organisation au DASEN qui arrêtera l’organisation de chaque école, après avis du Maire. Ce décret s’applique à compter de la rentrée 2013. Les mairies peuvent demander un report de son application à la rentrée 2014. La demande est à adresser au DASEN avant le 31 mars après avoir consulté le conseil général compétent en matière de transport scolaire au moins 20 jours avant. Le décret désormais publié, c’est dans chaque département et chaque école que les choses se jouent. Pour le SE-Unsa, aucune décision ne doit se prendre sans les enseignants. Le conseil d’école doit jouer son rôle. Après une première étape de discussions entre enseignants (une foire aux questions est à leur disposition : http://www.se-unsa.org/spip.php?article5389 ) puis une seconde avec les parents d’élèves et la mairie, le SE-Unsa encourage les directeurs à convoquer des conseils d’école à ordre du jour unique pour faire une proposition d’organisation au DASEN. Le SE-Unsa défendra auprès des autorités académiques le respect de l’avis des premiers concernés.

 

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