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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 01:17

http://www.unsa-education.org/spaw/images/MariaArmindaBraganca.jpgLe Portugal est entré dans une grave période de récession. Maria Arminda Bragança, responsable du secteur international à la FNE-UGT du Portugal, analyse les conséquences sociales de la crise, en particulier dans l’éducation.

"Pour assurer le paiement de la dette publique, le Portugal a dû contracter un emprunt très important aux conséquences lourdes pour les travailleurs portugais : augmentation des impôts, diminution des salaires et des pensions, gel des progressions de carrière, tout ceci jusqu’en 2014 au moins et alors qu’un accord avait été signé en janvier 2010.

Des conséquences sur l’éducation

Les restrictions budgétaires pour l’éducation ont été d’environ 900 millions d’euros et ont eu de fortes conséquences. Les salaires des enseignants ont diminué de 5 à 10% et les conditions de travail se détériorent. De nombreuses écoles primaires ont fermé. Dans le second degré, des modifications sont intervenues dans les programmes, de façon arbitraire et à des fins purement économiques, sans aucune justification pédagogique. Elles  ont entraîné une diminution du nombre d’enseignants dans certaines disciplines. Des coupes budgétaires ont également été effectuées en ce qui concerne les élèves à besoins particuliers. D’autre part, la réduction des budgets alloués aux régions a entraîné une baisse de la prise en charge des infrastructures éducatives et des moyens qui leur sont alloués. L’impact est important sur la maintenance des établissements, le recrutement d’employés administratifs et d’auxiliaires des écoles ainsi que sur celui d’enseignants de "programmes d’enrichissement" tels que la musique, le sport, l’anglais… Toutes ces restrictions ont et auront dans le futur des conséquences sur la qualité de l’éducation.

Le rôle des syndicats
Si une telle situation entraîne inévitablement des conflits sociaux, le rôle des syndicats est d’essayer de tenir compte à la fois de l’intérêt des travailleurs mais aussi de l’intérêt  général. En effet, sans redémarrage économique il ne sera pas possible de  combattre le taux de chômage, très important, ni sortir de la récession. Malgré la résistance du gouvernement à l’ouverture de véritables négociations, la FNE a toujours revendiqué ce droit, prévu dans la loi, dans un esprit de dialogue et de défense des meilleures conditions possibles pour les personnels de l’éducation. Dans la perspective des prochaines élections législatives de juin, la FNE a présenté un projet éducatif à tous les partis politiques. Ces différentes réunions ont permis de sensibiliser les dirigeants des partis afin qu’ils élaborent un plan stratégique concernant l’éducation au Portugal pour les quatre ans à venir et afin qu’ils prennent conscience que réduire le budget de l’éducation et de la formation met en cause le futur des nouvelles générations et augmente sa vulnérabilité face à la compétition mondiale.
La FNE est consciente que les trois prochaines années seront particulièrement difficiles et exigeront un travail de réflexion, de débat, de négociation et de soutien à tous les personnels de l’éducation en particulier. Elle continuera à privilégier un syndicalisme de proposition et de négociation qui préserve un modèle social adapté au contexte actuel.

Des échanges internationaux utiles
La FNE a travaillé sur toutes ces questions avec le syndicat espagnol de la FETE-UGT. Il est important de pouvoir partager les problèmes qui affectent nos deux pays et de débattre ensemble de moyens d’action efficaces afin de minimiser les effets négatifs au niveau social, politique et économique. Nous avons également eu le soutien du Comité syndical européen de l’éducation (CSEE). Nous espérons multiplier les contacts avec des pays atteints par les mêmes problèmes que les nôtres. L’échange d’expérience est toujours très utile".

Maria Arminda Bragança, responsable du secteur international à la FNE-UGT du Portugal

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 09:36

Une intersyndicale dont font partie l'UNSA Education et le SE-Unsa appellent a décidé d'organiser une journée d'action nationale le 23 juin pour défendre l'avenir des GRETA. Avec la promulgation de la Loi Warsmann le 17 mai 2011, le gouvernement met fin au statut des GRETA pour l’orienter vers celui de Groupement d’Intérêt Public. Au prétexte de rendre le pilotage du réseau des GRETA plus visible, plus audible, le GRETA est poussé en marge de l’Education nationale.

Les revendications de l'UNSA Education pour les GRETA


Loi Warsmann et "GIP GRETA" : les personnels et les stagiaires du réseau GRETA sont gravement menacés !


Le gouvernement poursuit à marche forcée ses attaques contre les opérateurs publics de la formation des adultes et de l’orientation professionnelle tout au long de la vie. Alors qu’il pensait en avoir quasiment fini avec l’AFPA (la bataille renouvelée depuis six ans permet, aujourd’hui encore, de maintenir l’existence d’un outil indispensable aux salariés), il s’attaque désormais au réseau des GRETA de l’Education nationale. Maillon indispensable de la cohésion sociale, le réseau des GRETA est un outil public de formation continue de haute utilité sociale ; il est garant d’un maillage fort des territoires, des citoyens et des petites entreprises.

La formation continue des adultes de l'Education nationale existe depuis 1973 et a été renforcée par la loi d'orientation sur l'éducation du 10 juillet 1989. Avec la promulgation de la Loi Warsmann le 17 mai 2011, le gouvernement met fin au statut des GRETA pour l’orienter vers celui de Groupement d’Intérêt Public, aujourd'hui, c'est bien tous ces principes fondateurs qui sont remis en cause. Au prétexte de rendre le pilotage du réseau des GRETA plus visible, plus audible, le GRETA est poussé en marge de l’Education nationale et avec lui sont embarqués un peu plus de 500 000 stagiaires formés chaque année ; stagiaires qui pour  93 % sont des OS, manœuvres, ouvriers, employés et pour 52 % des demandeurs d’emplois, public fragilisé car souvent sans qualification ou écarté du marché du travail.

Pour le gouvernement, la déstructuration des réseaux publics de formation justifie l’introduction du privé et laisse la part belle au jeu du "moins disant" ! Les réformes en cours se feront, une nouvelle fois, au détriment de la qualité du service rendu, au détriment des stagiaires les plus en difficultés mais aussi au détriment des personnels GRETA.

Qu’est ce qui est prévu pour les personnels ? Les contrats de travail ultra précaires de la majorité des personnels (agents non-titulaires de droits publics : vacataires, CDD de 6 ans ! et CDI) jamais transformés en contrats statutaires. L’ultra précarité accentue les zones de non-droits tolérées par le gouvernement. Les conditions de travail sont de plus en plus dégradées - inquiétudes, pressions de toutes sortes, chantage à l’emploi, augmentation déguisée du temps de travail, salaires aujourd’hui bloqués. Mais les pressions s’exercent aussi de plus en plus sur les personnels en postes gagés. Quant aux CFC, ils ne savent pas ce que seront leurs missions !

La non reconnaissance des professionnels de la formation que sont les formateurs, les techniciens et administratifs n’est plus soutenable et le manque de clarté autour des fonds financiers, tant au niveau des GRETA qu’au niveau des fonds académiques laissent présager de lourdes difficultés ! Enfin, substituer les "GIP-GRETA" aux "EPLE-GRETA", c’est abandonner une mission d’une structure pérenne au profit d’une structure qui ne l’est pas juridiquement.

Le gouvernement ne pourra pas rester sourd aux justes revendications des personnels GRETA qui défendent leurs conditions de travail et la reconnaissance de leurs missions : préalable nécessaire pour  une formation de qualité accessible à tous et même à ceux qui en sont les plus éloignés !

Aussi, les organisations syndicales décident et appellent l’ensemble des personnels du réseau national des GRETA :
à une journée d’action nationale sur Paris le JEUDI 23 JUIN
Rendez-vous : Place de la République à partir de 10 h 30
Conférence de presse avec les autres intersyndicales à 11 h 00
Départ de la manif à 12 h 30 vers la Bastille

Communiqué intersyndical du 9 juin 2011.
(FERC-CGT, CGT-Educ’action, FAEN, SGEN-CFDT, SNALC-CSEN, SNUEP-FSU, SNES-FSU, SUD-Education, SE-UNSA, UNSA Education)

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 11:50

Le CCHS (Comité Central d’Hygiène et de Sécurité) s’est réuni le 16 juin. Un constat alarmant y a été fait : 3% des enseignants d’EPS ont eu un accident du travail reconnu pendant l’année 2010, contre moins d’1% pour les PLP ou les PE.

Le métier d’enseignant d’EPS est reconnu accidentogène.
C’est ce que ne cesse de dénoncer le SE-Unsa à l’appui de nombreuses remontées de terrain et de commissions de réforme.

Une enquête, diligentée par la MGEN et le MEN en 2009, a aussi pointé que 46% des PEPS estiment souffrir de problèmes de santé, ce taux passant à 70% pour les plus de 50 ans. Ces souffrances se portent essentiellement sur le dos et les différentes articulations, mais il ne faut pas occulter la souffrance psychologique qui atteint 66% d’entre eux.
Au-delà de ces constats d’accidents trop nombreux que ce soit dans les gymnases, les stades ou sur les trajets pour rejoindre les installations, le SE-Unsa exige que dans chaque département, chaque académie, le CHS se saisisse de ce problème crucial.

La santé au travail doit devenir un axe prioritaire pour le ministère. Le SE saura lui rappeler ses devoirs vis-à-vis de ses personnels, c’est l’un de ses mandats syndicaux.
Des actions de prévention, de formation, mais aussi des possibilités diverses de reconversion doivent être envisagées pour les enseignants d’EPS, c’est une demande impérative pour le SE-Unsa.

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 00:03

http://sien.unsa-education.org/images/images2/Logsms3.gif

Les résultats de la CAPN des inspecteurs ont été publiés jeudi 16 juin 2011 par le syndicat des inspecteurs UNSA. Sur leur site, vous pourrez choisir la rubrique qui vous interesse:

 

 

  • Suite des opérations de mouvement des titulaires :

     Premier degré (ordre alphabétique   -   classement par académie)

     Enseignement technique - enseignement général

 

  • Premières affectations :

     Premier degré (ordre alphabétique   -   classement par académie)

     Enseignement technique - enseignement général

     Information et orientation

 

  • Titularisations :

     Liste des stagiaires titularisés au 01-09-2011

 

  • Intégration dans le corps des IEN

     Liste d'aptitude pour l'accès au corps des IEN

     Détachement dans le corps des IEN

 

 

Ci-dessous, vous trouverez quelques résultats concernant les DOM - COM:

 

  • Les arrivées:

DINARQUE-JHIGAI Annick  GUYANE 1D SAINT LAURENT DU MARONI NORD

METIVIER Audrey MARTINIQUE 1D SAINT JOSEPH

PIERRE Sylvia GUADELOUPE 1D ABYMES 1

SMITH Chantal  GUYANE 1D CAYENNE 

 TABARAUD Didier  MAYOTTE 1D TSINGONI MAEE 


  • Les titularisations

GUADELOUPE 1er DEGRÉ 1er DEGRÉ Mme CHRISTON NADINE

MARTINIQUE 1er DEGRÉ 1er DEGRÉ Mme HILLION CORINNE 

 

 

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 15:18

Développer l’apprentissage : le président de la République l’avait annoncé ; la majorité gouvernementale s’est empressée de répondre. La proposition de loi sur "le développement de l’alternance, la sécurisation des parcours professionnels et le partage de la valeur ajoutée" est en débat. Cet ensemble disparate d’articles de valeur inégale a reçu de nombreux amendements. L’un est particulièrement régressif pour les jeunes : l’entrée en apprentissage serait ramenée à 14 ans. Les acteurs de l’éducation rejettent une proposition qui accentuera les inégalités, fragilisera les établissements scolaires, disloquera le socle commun. L’apprentissage à 14 ans ne répond à aucun critère économique, il n’offre aucun avenir aux jeunes : il relève de la démagogie, de la volonté d’orienter au plus tôt, d’opérer l’éviction de certains élèves du collège. Il ne peut que satisfaire, dans une atmosphère de pré-campagne présidentielle, que les courants les plus conservateurs et les plus élitistes. L’UNSA Education dénonce une telle mesure.
gonthiersite.jpg
Patrick Gonthier
Secrétaire général de l'UNSA Education

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 09:23

Avec la proposition de loi Cherpion-Perrut-Taugourdeau actuellement examinée à l’Assemblée, le gouvernement se dote des dispositions législatives nécessaires à son plan de relance de la formation en alternance. Nième plan dont on peut prédire, sans trop de risques, qu’il ne sera pas plus efficace que les précédents !

Quand le gouvernement comprendra-t-il que les entreprises ne souhaitent pas accueillir des apprentis de moins de 15 ans qui ne maîtrisent pas les compétences fondamentales ? Faut-il lui rappeler l’échec cinglant de l’ « apprentissage junior » instauré par Gilles de Robien en 2006 et abandonné dès 2008 ?

Il est particulièrement inquiétant de constater qu’au nom d’une idéologie dépassée, on propose de démanteler une législation jusque là protectrice des plus jeunes et des plus fragiles. C’est ainsi qu’un amendement envisage d’abaisser de fait l’âge d’entrée en apprentissage à 14 ans, alors que cette voie de formation est normalement réservée aux jeunes ayant atteint l’âge limite de la scolarité obligatoire qui est de 16 ans. De même, un autre amendement propose d’assouplir la législation sur l’utilisation de machines dangereuses, avec lesquelles on pourrait travailler dès 14 ans sans avis de l’inspection du travail !

Le SE-Unsa condamne ces propositions aussi dangereuses qu’inefficaces. C’est la logique du tri sélectif qui prévaut. Le gouvernement continue à faire le choix d’exfiltrer très tôt les élèves en difficulté au collège. Plutôt que de s’engager résolument dans sa transformation en appliquant enfin la loi Fillon de 2005, il choisit de préserver un collège organisé pour l’élite. Il serait salutaire que les parlementaires se souviennent que la loi qu’ils ont votée en 2005 fixe comme objectif l’acquisition du socle commun par 100% d’une classe d’âge. Pour le SE-Unsa, elle ne supporte aucune entorse. 

Paris, le 16 juin 2011

Christian CHEVALIER
Secrétaire Général

Contact presse : Brigitte Biardoux 01 44 39 23 93 [Mél.]

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 00:01

La sortie des manuels de science des classes de première générale est pour certains esprits réactionnaires l'occasion d'une campagne contre l'éducation à la sexualité à l'école.

Si les nouveaux programmes de sciences de la vie au lycée donnent aux élèves les bases scientifiques de la reproduction humaine, de la contraception et de la procréation médicalement assistée, ils indiquent que "les facteurs affectifs et cognitifs, et surtout le contexte culturel, ont une influence majeure sur le comportement sexuel humain". L'orientation sexuelle est citée dans les commentaires.

L'école a pour mission d'instruire et d'éduquer, dans le respect des sensibilités. Donner aux adolescents les connaissances leur permettant de prendre leurs décisions, rappeler à quel point l'être humain se construit dans la relation à l'autre, ne devrait pas prêter à polémique. Ces programmes s'inscrivent dans la continuité des précédents et en référence à la législation et réglementation en vigueur puisque "l'éducation à la sexualité vise principalement à apporter aux élèves, en partant de leurs représentations et de leurs acquis, les informations objectives et les connaissances scientifiques qui permettent de connaître et de comprendre les différentes dimensions de la sexualité ; elle doit également susciter leur réflexion à partir de ces informations et les aider à développer des attitudes de responsabilité individuelle, familiale et sociale."

Dans les établissements scolaires, l'ensemble des personnels est confronté au désarroi de jeunes en difficulté avec leur orientation sexuelle. Aborder cette question dans la classe est un premier pas vers le respect de chacun et la compréhension de l'autre 

Le GNIES*, collectif regroupant associations de parents d’élèves, de personnels de l’éducation nationale et de mouvements d’éducation populaire, continuera de se mobiliser  pour que l'éducation à la sexualité ait toute sa place à l'école, dans les programmes scolaires et lors des séances annuelles prévues par les textes et trop rarement organisées.


*Le Groupe national d'information et éducation sexuelle (GNIES) est composé de la fédération UNSA Education, du SNMSU UNSA Education, du SE-UNSA, du SNASEN-UNSA Education, du SNIES-UNSA Education, du SNES-FSU, de la MGEN, de la FCPE, de la Ligue de l'enseignement, du Mouvement français du Planning familial, Association des Professeurs de Biologie et de Géologie (APBG), de l'Association Nationale des Professeurs de Biotechnologie Santé Environnement (ANPBSE), du Conseil National des Associations Familiales Laïques (CNAFAL), de La Mutuelle Des Etudiants (LMDE).

Communiqué du GNIES du 8 juin 2011.

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 00:57

Les "Associations familiales catholiques" lancent leur nouvelle croisade. Elles ont décidé de s’en prendre aux programmes de première des "sciences de la vie et de la terre" et, comme le rappellent les programmes, à "l'acceptation des différences". Elles ont une cible : l’homosexualité. Elles dénoncent la théorie du "genre" qui montre que les différences sexuelles ne peuvent justifier les inégalités entre personnes. Pour ces associations intégristes, l’hétérosexualité est la norme et les identités entre hommes et femmes établies une fois pour toutes. Le mariage est la règle et ne peut que concerner les hétérosexuels. Les associations reprennent les propos inquiétants et menaçants du pape Benoît XVI qui avait  déclaré que la théorie du "genre" représentait "l'émancipation par l'homme de la création et de son créateur".

L’utilisation de la laïcité, pour ce gouvernement, est à géométrie variable. Il l’invoque sans l’appliquer à lui-même comme ce fut le cas à Latran ou lors de la cérémonie de "béatification" d’un pape. Il s’en sert pour mieux faire oublier qu’il en oublie les principes et la portée. Le ministre de l’Education nationale cèdera-t-il aux pressions des intégristes catholiques ? Ou y résistera-t-il ? Pour l’UNSA Éducation, les Eglises, quelles qu’elles soient, n’ont pas à donner leur avis sur des programmes scolaires qui visent à la formation de  "citoyens" et non de "croyants", sauf à vouloir défaire la loi de séparation des Eglises et de l’Etat.

Communiqué de l'UNSA Education du 6 juin 2011.

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 19:48

Le think tank ultralibéral IFRAP, favorable à la privatisation de tous les services publics, vient de publier une "étude" qui vise à discréditer l'enseignement public. Ce travail prétend que l'Ecole publique coûte plus cher que les établissements privés sous contrat. Contestable, le chiffrage de l'IFRAP passe sous silence les missions assurées par le service public pour mieux le mettre en cause. L'IFRAP sait-il que les 20% d'élèves en difficulté sont scolarisés dans le public? Sait-il que 97% des élèves handicapés et des primo-arrivants sont accueillis par l'École publique?

Pour l'IFRAP, le service public doit disparaître au profit de fournisseurs de services mis en concurrence les uns avec les autres. Dans l'éducation, les propositions de l'IFRAP sont claires: "expérimenter la gestion des écoles publiques par des organismes privés ; aligner les retraites des enseignants publics sur celles des enseignants privés, et non l'inverse ; légiférer avec précision sur ce que doivent financer les collectivités pour les écoles publiques et privées pour mettre fin à la grande liberté d'interprétation des collectivités (notamment des communes) en ce domaine"
L'IFRAP appelle à une dérégulation complète de l'enseignement public et mène campagne pour cela jusqu'au plus haut niveau de l'Etat.


N.B. En novembre 2009, l'IFRAP a été reconnu d’utilité publique par décret du Premier ministre. A ce titre, les contribuables qui le souhaitent peuvent déduire 66% des sommes versées à l'IFRAP de leur impôt sur le revenu. Les contribuables assujettis à l'ISF peuvent bénéficier d'une réduction de 75% de leurs versements dans la limite de... 50 000 euros.

Communiqué de l'UNSA Education du 9 juin 2011.

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 11:57

http://www.se-unsa.org/UserFiles/Image/Guillaume/web_camp_recrutement_MEN.jpgLa campagne de recrutement lancée par Luc Chatel coûtera 1.35 million d’euros aux contribuables. Elle a pour objectif de faire oublier la désastreuse carte scolaire et tente de faire croire à l’opinion publique que les 17.000 recrutements vont compenser les 16.000 suppressions d’emploi. Au regard des 33.000 départs à la retraite prévus, c’est le double des recrutements qui aurait été nécessaire !
 
Au-delà, cette campagne se présente sous la forme de deux affiches qui nous montrent que les stéréotypes sexistes ont la vie dure. D’un côté, une « Laura » éthérée qui rêve et de l’autre, bien sûr, un « Julien » volontaire qui, lui, est bourré d’ambition. Autant de clichés que justement nous essayons de faire dépasser à nos élèves. Merci monsieur le ministre !
 
Ceci étant, le passage du rêve à la réalité risque d’être brutal pour Laura lorsqu’elle découvrira une réalité du métier difficile, voire anxiogène, qui plus est avec une formation professionnelle initiale indigente.
Quant à l’ambition de Julien, elle se heurtera au mur des réalités, avec un salaire mensuel de 1500 euros alors qu’il est titulaire d’un M2. Au bout de 10 ans de carrière, il pourra espérer atteindre 2000 euros… De quoi passer de l’ambition à la déprime !
 
Pour le SE-Unsa, ce n’est pas une campagne de communication qui ramènera les étudiants vers le métier d’enseignant. La recette est connue. Pourtant, les ingrédients essentiels manquent cruellement aujourd’hui : une formation professionnelle de qualité, des conditions sereines de travail, une rémunération à la hauteur du niveau de recrutement et un projet éducatif national ambitieux.

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