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Les organisations syndicales siégeant au CNCPH (UNSA, FSU, FO, CGT, CGC, CFTC,CFDT) se mobilisent
Après plusieurs mois de travail concerté dans le cadre du conseil national consultatif des personnes handicapées, les organisations syndicales constatent que l’engagement pris par les différents ministères de parvenir à une professionnalisation de la fonction d’auxiliaire de vie scolaire AVS, à la rentrée 2010, est remis en cause.
Afin de garantir l'égalité des chances dans l'accès à l'emploi des personnes handicapées, 759 postes sont réservés au recrutement par la voie contractuelle pour 2010 :
Monsieur Luc Chatel
Ministre de l'Education Nationale
110 rue de Grenelle
75357 PARIS 07 SP
Le 26 février 2010
Les organisations syndicales, associations professionnelles et associations de parents d’élèves tiennent à vous interpeller à nouveau sur le non respect de l’engagement qui leur a été donné, suite à l’importante mobilisation de l'an dernier, de maintenir le dispositif des RASED dans l’Ecole.
En effet, si la parution de la circulaire 2009 088 se voulait l'expression d'une volonté politique du gouvernement de soutenir l’existence des aides spécialisées à l’Ecole, les choix opérés au plan local par un grand nombre d’Inspecteurs d’Académie s’avèrent en totale contradiction avec cette orientation. Les suppressions de postes dans les départements, combinées aux diminutions drastiques de départs en formations spécialisées, condamnent, à terme, l'existence même des RASED. Pourtant les besoins des élèves, partout sur le territoire, nécessitent même d'augmenter les moyens qui leur sont alloués notamment en rétablissant les 3000 postes supprimés et en garantissant un nombre de départs en stage (options E, G et psychologues scolaires) suffisant pour couvrir, à minima, les postes vacants et les départs à la retraite.
De nombreux professionnels constatent sur le terrain à quel point il est essentiel mais difficile, pour l’Ecole de la République, de continuer à remplir sa mission d’éducation auprès d’élèves manifestant de grandes difficultés et une souffrance importante. Il serait donc paradoxal que, dans le même temps, les aides spécialisées, vecteurs d'égalité des chances pour toutes les familles et les enfants, se trouvent à nouveau atteintes, et que la mission de prévention dont sont investis les RASED soit menacée par leur disparition programmée.
Nous vous demandons de tout mettre en œuvre pour corriger cette situation, et notamment pour que les départs en formations soient à la hauteur des besoins pourtant clairement identifiés (postes vacants, départs à la retraite). Nous souhaitons une audience pour cela dans les meilleurs délais.
En tout état de cause, si cette demande demeure sans suite, nous nous rendrons au ministère de l'Education Nationale le 31 mars où nous demanderons à être reçus pour obtenir les réponses aux questions posées par les personnels et l'ensemble des partenaires.
Nous vous prions de croire, Monsieur le ministre, en notre attachement au service public d'éducation.
Les organisations syndicales (CGT Educ’action, SE-Unsa, Sgen-CFDT, Snudi FO, Snuipp, Solidaires), les associations professionnelles (AFPEN, FNAME, FNAREN), et les associations de parents d’élèves (FCPE, PEEP).
Suite aux différentes actions menées depuis 2006 et à sa lettre du 23 décembre 2009, le SE-UNSA a été reçu par le directeur de l’enseignement scolaire sur la question de la reconnaissance du DDEEAS.
Des précisions lui ont été données concernant l’inscription du DDEEAS au RNCP :
--> Cette inscription s’avère réglementairement impossible car le DDEEAS relève de l’arrêté du 19 février 1988 modifié par celui du 9 janvier 1995 et non d’un décret.
--> L’INSHEA de Suresnes et l’université de Nanterre, actuellement, sont en en train de travailler à la construction d’un nouveau diplôme de niveau 1, d’autant plus nécessaire que le niveau de recrutement des enseignants a été relevé au master. Il devrait donc faire l’objet d’un décret et pourrait être aussi validé dans le cadre de la VAE.
Si ce n’est déjà fait, prenez contact avec le SE-UNSA Guadeloupe pour faire prendre en compte votre situation ou pour avoir plus d'informations.
Monsieur le Ministre,
Les organisations syndicales, associations professionnelles et associations de parents d’élèves tiennent à vous interpeller à nouveau sur le non respect de l’engagement qui leur a été donné, suite à l’importante mobilisation de l’an dernier, de maintenir le dispositif des RASED dans l’Ecole.
En effet, si la parution de la circulaire 2009 088 se voulait l’expression d’une volonté politique du gouvernement de soutenir l’existence des aides spécialisées à l’Ecole, les choix opérés au plan local par un grand nombre d’Inspecteurs d’Académie s’avèrent en totale contradiction avec cette orientation. Les suppressions de postes dans les départements, combinées aux diminutions drastiques de départs en formations spécialisées, condamnent, à terme, l’existence même des RASED. Pourtant les besoins des élèves, partout sur le territoire, nécessitent même d’augmenter les moyens qui leur sont alloués notamment en rétablissant les 3000 postes supprimés et en garantissant un nombre de départs en stage (options E, G et psychologues scolaires) suffisant pour couvrir, à minima, les postes vacants et les départs à la retraite.
De nombreux professionnels constatent sur le terrain à quel point il est essentiel mais difficile, pour l’Ecole de la République, de continuer à remplir sa mission d’éducation auprès d’élèves manifestant de grandes difficultés et une souffrance importante. Il serait donc paradoxal que, dans le même temps, les aides spécialisées, vecteurs d’égalité des chances pour toutes les familles et les enfants, se trouvent à nouveau atteintes, et que la mission de prévention dont sont investis les RASED soit menacée par leur disparition programmée.
Nous vous demandons de tout mettre en œuvre pour corriger cette situation, et notamment pour que les départs en formations soient à la hauteur des besoins pourtant clairement identifiés (postes vacants, départs à la retraite). Nous souhaitons une audience pour cela dans les meilleurs délais.
En tout état de cause, si cette demande demeure sans suite, nous nous rendrons au ministère de l’Education Nationale le 31 mars où nous demanderons à être reçus pour obtenir les réponses aux questions posées par les personnels et l’ensemble des partenaires.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, en notre attachement au service public d’éducation.
Les organisations syndicales (CGT Educ’action, SE-Unsa, Sgen-CFDT, Snudi FO, Snuipp, Solidaires), les associations professionnelles (AFPEN, FNAME, FNAREN), et les associations de parents d’élèves (FCPE, PEEP).
Paris, le 26 février 2010
Contact presse : Brigitte Biardoux 01 44 39 23 93 [Mél.]
6 années de formation pour les psychologues du 1
er degré, mais pas une seconde d’enseignement en psychologie ajoutée ! Un Diplôme d’Etat de Conseiller d’Orientation Psychologue maintenu, mais vidé de tous les enseignements de psychologie ! Voilà comment le ministère de l’éducation nationale prévoit d’enrichir la nouvelle formation de ses psychologues.
Une délégation du SNPsyEN
1 a été reçue ce 19 novembre, au cabinet du ministre par Patrick Allal et Michel Lugnier, conseillers. Notre secrétaire général a défendu la place de la psychologie dans l’Education nationale et l’ambition du SNPsyEN pour la future formation des psychologues2.
Interrogés sur leur réflexion à propos du cursus des psychologues dans le cadre de la mastérisation, les conseillers ont simplement répondu : «
On n’a pas engagé de réflexion sur le recrutement à partir du master de psychologie pour les psychologues du premier degré, ni pour ceux du second degré. Pour les psychologues scolaires, le ministère a fait le choix d’un enseignant-psychologue ; au lycée, on a besoin de personnels qui ont également une double valence : psychologue et conseiller d’orientation ». Autrement dit, on a changé le personnel du cabinet, mais pas les discours restés dans les tiroirs.
La bivalence, la bivalence, vous dis-je !
Cette obsession paralyse totalement le ministère. Et la maladie est si contagieuse qu’elle se transmet à chaque nouvelle équipe ministérielle. Ainsi le ministère a réussi, dans le cadre de la mastérisation, à monter la formation des psychologues du 1
er degré à 6 années, mais sans ajouter une seule seconde d’enseignement de psychologie. La pirouette ? Licence de psychologie, puis master des métiers de l’enseignement suivi d’une pratique de classe pour être titularisé fonctionnaire et enfin le DEPS.
Malgré l’évidence du manque de logique et d’attrait d’un tel parcours de formation pour les futurs psychologues de l’Education nationale, nos interlocuteurs ne sont pas troublés. «
Créer un concours spécial n’est pas dans notre logique ».
Un DECOP sans psychologie
Concernant les COPsy, la situation est tout aussi dramatique. Le ministère affirme que recrutement sur concours reste inchangé ainsi que l’existence du DECOP et du titre de psychologues. Cependant, en octobre dernier, les parlementaires ont supprimé toute référence à la psychologie des élèves dans la liste des connaissances nécessaires à leur formation initiale. Désormais, le code de l’éducation, article L.313-1 qui définit les contenus obligatoires, indique : «
Les conseillers d'orientation psychologues … sont recrutés dans des conditions définies par décret3. Leur formation initiale leur assure une connaissance étendue des filières de formation, du monde économique, de l'entreprise, des dispositifs de qualification, des métiers et des compétences qui sont nécessaires à leur exercice ».
Extinction du vivier psy 1
er degré
Tout master sera théoriquement valable pour se présenter au concours PE. Les conseillers se sont cependant interrogés sur les réelles chances de succès au concours pour les candidats sortant d’un master 2 de psychologie, qui n’auraient donc pas suivi le master des métiers de l’enseignement. «
Il faudrait, réfléchit à voix haute Patrick Allal, que des universités ajoutent en complément des modules pour le concours PE, j’en doute,… au niveau des exigences du concours, les stages ne seraient pas déterminants mais… Le DEPS sera vite à bout de souffle ». En effet, les aspirants psychologues titulaires d’une licence de psychologie, changeront-ils de voie professionnelle pour préparer un master enseignement, passer un concours sans certitude de réussite, en espérant revenir à la psychologie via le DEPS ? Il y a là un vrai risque de voir s’épuiser le vivier des candidats potentiels.
Un manque d’ambition pour ses psychologues
Pourquoi le ministère manque-t-il autant d’ambition pour ses psychologues ? Le DEPS a été créé, il y a 20 ans, par le décret n° 89-684 du 18 septembre 1989. Depuis, la loi d’orientation
4 du 23 avril 2005 a été promulguée, la loi du 11 février 20055 sur le handicap s’impose à l’école, la portée des neurosciences s’est considérablement développée, des élèves porteurs de handicaps sont confiées à des enseignants sans préparation qui se jettent sur les AVS sans formation ; les psychologues sont de plus en plus sollicités dans la formation continue des professeurs des écoles6 ; le nombre des suicides enregistrés chez les enseignants est alarmant7; …. Autant de raisons qui rendent inconcevables que le ministère ne profite pas de l’élévation du niveau de recrutement des enseignants, pour enrichir celui de ses psychologues, et l’adapter aux nouveaux besoins du système éducatif.
Des arguments éhontés
A nos demandes d’explications, nous avons obtenu des réponses vaseuses, énigmatiques : «
Le ministère ne veut pas rompre les grands équilibres » ; « L’objet est d’une telle complexité qu’il faut rester humble » ; des réponses qui nous font monter la colère : « Nous avons l’envie de faire bouger les choses, mais pas de faire n’importe quoi8 » ; ou d’autres encore qui nous laissent vraiment perplexes « Concernant les psychologues scolaires, il faut quelqu’un qui soit enseignant, vu la fragilité des élèves ! »… Autant d’arguments éhontés pour tenter de justifier une position archaïque, un refus d’adaptation aux nouveaux enjeux de l’école. Heureusement que Michel Lugnier a précisé : « On n’est pas dans les pantoufles de nos prédécesseurs », car on a failli le penser !
Un groupe de travail limité au 1
er degré
Désabusés mais combatifs, nous avons redemandé l’ouverture d’un groupe de réflexion sur la place de la psychologie à l’école et sur la mastérisation, le dernier changement de ministre ayant bloqué le groupe mis en place par P.F. Gachet. Les conseillers ont accepté notre demande. Cependant, ils n’ont pas manqué de la recadrer : «
On prend acte de votre demande et on transmet à la DGESCO9cette étude pour le premier degré, pas pour le second, car le recrutement des COPsy est inchangé »a précisé Michel Lugnier. Le seul argument qui a fait céder les conseillers, est le risque d’extinction du vivier. Patrick Allal l’a clairement exprimé : « Le système de recrutement va montrer ses limites pour les futurs psychologues. On va réactiver le groupe qui avait existé en son temps avec la DGESCO. On a plus un problème de vivier que de psy sous-formés. »
Nous sommes sortis très déçus de cet entretien. Nous gardons un contact très régulier avec le ministère pour suivre la mise en place du groupe de travail. La frustration est grande, mais nous continuerons à défendre la qualité de notre formation et sa nécessaire actualisation, pour qu’elle réponde aux nouveaux enjeux de l’Ecole, et aux services que les enseignants, les enfants et les familles attendent des psychologues de l’Education nationale, et pour qu’elle s’inscrive dans le projet europsy qui doit permettre une harmonisation européenne des diplômes.
Marie-Henriette Cailluyer
1
Marie-Henriette Cailluyer, Gilbert Adamczyk, Farid Bousmia
2
Master 2 de psychologie, concours, puis une 6ième année (adaptation au terrain spécifique de l’éducation nationale)
3
Décret inchangé à ce jour
4
Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école
5
Loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées
6
On sent également poindre cette arrivée dans la circulaire n°2009-098 du 17-8-2009 BO n°32 du 3 septembre 2009
7
39 cas par an pour 100 000 enseignants, selon une étude épidémiologique de l’Inserm de 2002. Il s’agit donc de la profession la plus touchée, suivie de près par les fonctionnaires de police (35 pour 100 000). A l’occasion du Conseil d’Orientation sur les Conditions de Travail du 9 octobre 2009, Xavier Darcos a annoncé un plan d’urgence pour la prévention du stress au travail dans toutes les entreprises de plus de 1000 salariés.
8
Un psychologue mieux formé, c’est ça n’importe quoi ?
9
Direction Générale des Enseignements Scolaires
Colloque international : « Autisme et TED : la scolarisation dans tous ses états… »
Vendredi 28 et samedi 29 mai 2010
Université Paris Descartes – Boulogne Billancourt
Il s’agit d’examiner les conditions nécessaires à la mise en œuvre de la scolarisation des élèves avec autisme et Troubles envahissants du développement (TED) telle qu’elle est préconisée dans la loi du 11 février 2005.
Cette scolarisation peut se développer dans différents contextes : secteur médico-éducatif, sanitaire, milieu scolaire ordinaire, avec ou sans accompagnement.
Plus d’informations: Sylvie Ducamp/Christel d’Estienne d’Orves
Tél. : 01 41 44 93 48 / 31 22
Mél : international@inshea.fr
Ce guide a été élaboré par l’équipe départementale du SE-UNSA 93. Les enseignants spécialisés militants souhaitent, par leur travail et leur engagement, répondre à la plupart des questions qui se posent au quotidien quant à l’accueil des élèves à besoins éducatifs particuliers. Pourquoi ?
Ce guide évoluera au fur et à mesure des revendications et propositions syndicales faites face aux attaques de l’enseignement spécialisé, au fur et à mesure de vos questions et de l’évolution de l’ASH.